total: 13176 m de dénivelée, 10 courses


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Skieur Moyen Bon Skieur Très bon Skieur (+ Alpiniste parfois)


 
 
Sortie du dimanche 20 avril 2003, 2 jours
Pic de Rulhe

 
de cabaillère à bonascre, en passant par le pic de st Barthélémy
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premières langues de neige premier passage un peu raide sous le refuge
le soleil réchauffe les pics de Cabaillère
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départ du refuge au matin, vers l'est
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vu du refuge, le rulhe est au fond, derrière le 2407
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au pied de la crête des calmettes
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vers la station de bonascre
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au pied du cone d'eboulis du couloir
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le rulhe, couloir N
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début de la montée dans le couloir N
vers le pic negre de joclar et le port de fontargente
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au sommet du pic de rulhe
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du sommet, vers le plat des peyres, et le refuge
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dans le couloir S: neige dure, peu de traces
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la partie médiane du couloir: une nouvelle trace, éphémère
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à proximité du refuge, vers les pics de fontargente
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ces images en diaporama
 
 
Cela faisait un moment que j'avais entendu parler des couloirs du pic de Rulhe, sans pour autant cerner les accès à ce sommet, ni même avoir une réelle idée de l'intérêt qu'il présentait comme terrain de ski. Certains me disant d'ailleurs qu'il n'y avait pas de quoi skier là bas (sans doute en se référant aux cartes) Nous y avions pourtant fait une tentative à la journée, qui avait été abandonnée en cours de route au prétexte de l'enneigement insuffisant des versants sud sur l'itinéraire.
Et puis, lors du we prolongé de pâques, nous cherchions un endroit protégé du flux de sud ouest qui sévissait sur la chaîne, et c'est alors que l'idée du pic de Rulhe est revenue.
Ce dimanche de pâques, nous sommes donc au pied de l'avalanche qui coupe traditionnellement la route 2km avant le parking du plat des Peyres. C'est parti pour une séance de portage, sous quelques modestes averses, qui se terminera au niveau de la cabane de Garsan.
Nous rencontrons alors les premiers restes de neige qui descendent dans le thalweg (torrent en été) au nord du refuge du Rulhe.
Le refuge est déjà occupé par deux raquettistes de la région parisienne, montés quant à eux par le vallon du Riutort, trop caillouteux pour nous autres skieurs.
Le lever à 6h00 nous amène à mettre le nez dehors avec le jour, alors que le soleil commence à illuminer les sommets occidentaux (Cabaillère, pic de l'homme mort...)
De la neige récente, apparemment tombée durant la nuit, ou bien peut être correspondant aux averses de la veille, nous promet déjà une descente agréable. Nous nous dirigeons vers le col terminant la crête des Calmettes de peur de ne pouvoir rejoindre ensuite facilement le versant nord du sommet. En fait le passage au col est inutile, on peut s'engager sur les pentes nord avant le col, et se retrouver au pied du cône d'éboulis du couloir.
La pente de plus en plus raide, les problèmes de poutre de fixation cassée pour certains, sépareront le groupe en deux: les uns resteront dans le versant nord cherchant à optimiser la descente possible, les autres (jean marc et moi) emprunterons le couloir N pour monter au sommet.
Un moment de doute s'installe dans le couloir lorsque la couverture nuageuse se soude, et que le plafond descend, prenant le sommet, et amenant du brouillard. Nous marquons alors une pause, espérant sans trop y croire une hypothétique éclaircie, tout en se préparant à renoncer au sommet (inutile d'y monter si c'est pour ne rien voir est notre devise depuis déjà quelque temps. Le sommet rien que pour le sommet ne nous tente plus)
Juchés sur un rocher, nous examinons la suite du couloir. Un autre rocher situé un peu plus haut nous tente tout de même pour y entamer la descente. Nous y arrivons lorsque le plafond s'ouvre enfin. L'espoir renaît alors et, laissant là nos sacs et nos skis (le haut est caillouteux) nous montons jusqu'au ciel, c'est à dire sur l'arête sommitale. La suite est facile, car entièrement en neige jusqu'au sommet. Foin de corde pour y parvenir, et autant de temps de gagné. Au passage, le départ du couloir sud semble nettement plus impressionnant que celui du couloir nord. Il se présente sous forme d'une sorte d'entonnoir qui masque la suite.
Au sommet nous admirons la haute Ariège et l'Andorre à travers quelques nuages épars. Au moment de descendre, nous ne trouvons pas la pente très raide, sans doute dans les 40° sans plus. Mais la neige récente est un plaisir qui se prolonge jusque vers 2200m. il nous faudra alors pousser un peu sur les bâtons jusqu'à proximité du refuge, où nous retrouvons les autres.
Dix jours plus tard, le 1° mai, je suis à nouveau au sommet pour descendre le couloir sud. Cette fois, gilles a eu l'idée de ce sommet en partant de Bonascre. Je saisi donc l'occasion de revenir.
Mais l'enneigement à bien diminué. Le départ est toujours en entonnoir, du fait de l'accumulation de neige au sommet. C'est là que se trouve le passage le plus raide. Le vent de sud ouest est assez fort. Doutes sur la possibilité de passer les virages pente raide sans être déséquilibré par le vent. La prise au vent des skis n'est pas négligeable lorsqu'il sont sur le sac, elle ne le sera donc logiquement pas non plus skis aux pieds. Je ne reste pas au centre du couloir, mais m'approche d'un des bords, où le vent me semble moins fort. Et comme à chaque fois, le premier virage qui passe bien rassure pour tous les suivants. En fait, la pente est la plus raide pour les dix premiers, puis s'atténue ensuite. Puis après environ 200m de descente, la neige s'interromp, conséquence de la fonte importante des derniers jours. Il ne reste donc qu'à remettre les crampons, car il n'est que 9h30 et la neige est encore dure, et à remonter au sommet pour descendre à nouveau le couloir nord. La neige y est aussi plus dure que lors du précédent passage, et les cuisses sont mises à plus rude épreuve, les planches vibrant plus. Nous ne sommes que deux mais trouvons moyen de nous perdre quand je m'arrête pour faire quelques photos, alors que gilles prend le parti de compter ses virages consécutifs jusqu'à la fin de la descente.
Une fois la pause café faite au refuge (il n'est pas midi) nous descendrons vers Garsan à la rencontre des premiers pêcheurs et des premiers randonneurs estivaux de la saison.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : les berges du lac de laparan, à l'endroit où une avalanche coupe régulièrement la piste, dans la vallée d'Aston, Ariège.
les montées : 1208 m
les efforts : 9 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


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Sortie du dimanche 13 avril 2003, 1 journée
Pic de Font Negre

 
pic de font negre

Vidéo
 
 

 
le pic de campcardos
750 x 500
au fond, le pic alt de coma pedrosa
750 x 500
vers le carlit
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Les pics de Font Nègre sont peut être un peu trop proches du pas de la case pour attirer de prime abord les purs skieurs de randonnée à la recherche de calme et de lieux sauvages. Pourtant lorsque l'on va à leur rencontre, on se retrouve rapidement isolé de la fureur et du bruit avoisinant par des éperons rocheux bienheureusement placés sur le parcours. De plus le sommet du plus haut d'entre eux offre un panorama largement étendu (du Canigou à la pica d'Estat) pour une altitude somme toute modeste.
Une première fois, nous nous y étions rendu juste en aller-retour par le versant nord et la portella de les valletes.
Mais nous avons imaginé ensuite une balade plus intéressante, en descendant du sommet vers le sud, dans la vallée du Campcardos, pour rejoindre ensuite vers l'ouest les pentes méridionales du pic nègre d'envalira.
Ce jour là nous nous garons donc avant le poste frontière du pas de la case, et traversant la route à pieds, nous chaussons les skis sur la rive droite de l'Ariège. Nous longeons les bâtiments andorrans, mais nous sommes pourtant bien dans le département des Pyrénées orientales. Passant au-dessus de voitures piégées par la neige, et dont seul le toit émerge, nous visons le bas d'une rampe naturelle qui semble façonnée exprès pour rejoindre le petit lac du pla de la portella de les valletes. Puis du lac à la portella, la pente, nettement plus raide, est exposée au nord, et encore susceptible de nous "proposer" une avalanche. Nous passons donc avec les précautions d'usage, et après quelques lacets supplémentaires, nous accédons au flanc sud du pic de font nègre. Entre-temps, l'un d'entre nous a cassé la poutre de sa fixation et a fini cette montée à pieds. Après une réparation de fortune, elle restera opérationnelle en solidarisant butées avant et arrière par une sangle.
Il y a tout de même du vent au sommet, et après avoir fait un tour d'horizon et deviné vers l'est sud-est, la méditerranée derrière un voile de brume de chaleur, nous choisissons de faire la descente du versant sud assez tôt (il est 11h45) avant que la neige ne pourrisse.
Tout se passe bien dans le haut, puis plus bas, la neige étant de plus en plus humide comme il se doit, ceux qui sont à la peine prennent des bains, au vrai sens du terme. Ils se relèvent trempés…
La descente propose des terrains variés, avec parfois des passages assez pentus, et progressivement occupés par de petits pins. C'est dans un de ces bosquets que nous faisons la pose pour manger un morceau, et profiter du "vin du sommet" que notre compère originaire de Suisse a amené.
Des randonneurs à raquettes passent en dessous de nous dans la vallée de Campcardos, longue d'une dizaine de km assez peu pentus du village de porta au sommet du pic nègre d'Envalira (l'accès au sommet est toutefois plus raide, les raquettistes n'y accèdent sans doute pas aussi facilement) Une motoneige, en France c'est interdit, déborde de la porteille de Méranges pour une brève incursion. Elle a bien raison de ne pas s'éterniser.
Nous repartons vers la portella blanca d'andorra, dans de grands espaces déserts, tels des skieurs de fond. Le sommet apparaît bientôt et la fatigue aidant, les avis sont partagés: monter sur ce deuxième sommet ou s'enfuir par le col des isards et rentrer. On verra en cours de route… d'autant que le temps se couvre. En attendant, avançons.
Et à mesure que nous approchons l'entrain revient. Même si le vent paraît se renforcer, et les nuages s'épaissir, nous montons toujours et arrivons au sommet dans le brouillard, attendant une éclaircie. Celle ci arrive bientôt et nous laisse voir le cirque des Pessons, et la vallée de la Valira qui descend vers Andorre. Nous terminons là le maintenant fameux "vin du sommet" entamé plus tôt, et enlevons les peluches dans les rafales.
Il ne reste qu'à rejoindre le col des isards, derrière lequel un cirque aux pentes assez raides nous laissera rejoindre les pistes désertées (il est maintenant 17h) de la station du pas de la case.
La foule que nous retrouvons à l'approche de la voiture contraste avec les lieux déserts dont nous arrivons…

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le poste frontière du pas de la case. En se garant avant, on n'entre jamais en andorre, tout au long de ce parcours
les montées : 1400 m
les efforts : 6 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


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Sortie du samedi 20 avril 2002, 3 jours
Tour du pic de Medecourbe

 
la vidéo du médécourbe et de la coma pedrosa
descente du couloir est Coma Pedrosa (video .avi 1,41Mo)

Vidéos
 
 

 
l'est du vallon de Soulcem, en montant vers le port de Bouet
en montant vers le port de bouet, vers le port de rat
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le refuge de Baiau au soir, meteo incertaine pour demain... refuge de Baiau, en montant vers le Medecourbe
versant sud du Medecourbe, depuis la frontiere Espagne/Andorre
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Pla de Soulcem, depuis le sommet du Medecourbe
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frontiere franco-espagnole au S du medecourbe
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le refuge de l'Estany les massifs sud-andorran au petit matin (Coma Pedrosa)
Montcalm, Estat et Sullo, du sommet de la Coma Pedrosa
le panorama S du pic alt de Coma Pedrosa, et Arinsal
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le pic alt de Coma Pedrosa et son couloir de 800m, vus du nord-est
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derniere descente, apres le passage du port d'Arinsal le pic de Médécourbe, vu du pla de Soulcem

ces images en diaporama
 
 
Le pic de Médécourbe est le seul sommet pyrénéen ou trois frontières viennent se rencontrer. Il se partage entre la France, l'Espagne et l'Andorre.
Cette particularité ne suffit pourtant pas à en faire un sommet très fréquenté. Peut être à cause de son isolement au fond de la vallée de Soulcem, mais plus surement parce qu'il est mal individualisé, dans ce cadre ou se bousculent les sommets de 2800 à 2900m, et à proximité de la pique d'Estats.
Mais c'est justement cet isolement qui nous a attiré dans ce coin, ainsi que la perspective de gravir un de ses voisins, le Pic Alt de Coma Pedrosa, plus haut sommet andorran doté d'un superbe couloir sur son versant est.
Nous démarrons donc dans le vallon de Soulcem, évitant un grand détour par l'andorre, mais nous donnant l'occasion d'un peu de portage pour nous mettre en conditions.
Les versants est de la montée au port de Bouet se réchauffent rapidement, et nous évitent de mettre les couteaux. Nous arrivons au port peu avant midi, et faisons donc la pause en admirant les sommets de ce calme vallon de Soulcem.
Nous sommes déjà à la même altitude que le refuge de Baiau ou nous allons, mais la traversée directe n'est pas possible. Comme la neige est bonne à cette heure, nous en profitons donc pour skier jusqu'au torrent de Baiau.
Les gourdes remplies, nous repartons sous le soleil espagnol, vers le refuge.
Il ressemble à un wagon que l'on aurait tronconné et adapté pour le poser là, fixé sur la montagne.
L'intérieur est très agréable pour un lieu aussi exigu, et nous passons une agréable fin d'après midi. Pourtant le temps se couvre le soir, et le vent se renforce. Il soufflera toute la nuit.
Le lendemain, il soulève toujours des nuées de neige à proximité des cols, et nous envisageons de passer la journée à l'abri. Le moral baisse. Les trois jours risquent de passer bien vite, et nos projets de tomber à l'eau.
Le vent se calme pourtant vers midi, et nous laisse partir vers le versant sud du Médécourbe.
Son sommet est une longue arête, orientée est-ouest, mais son versant sud est une pente bien raide (passage à 50°?). Un couloir conduit jusqu'à la crête à l'est du sommet. Il ne reste qu'à la suivre dans un terrain mixte, qui demande donc de la concentration.
Le sommet est corniché, étroit, raide des deux cotés, inconfortable quoi. On ne profite donc de la vue qu'un trop court instant, avant de penser à poursuivre vers l'étang Forcat.
Nous quittons l'étang par sa corne nord, la carte ne suffisant pas à nous dire quelle est la meilleure option.
Mauvais choix: nous nous retrouvons freinés dans notre descente par des barres rocheuses peu inclinées, mais déneigées, et trop raides tout de même pour passer tout droit. La corne sud, quant à elle, donne sur une sorte de canal qui mène sans obstacle jusqu'au refuge.
La fin de l'après midi se passe sur la terrasse du refuge, à admirer les massifs méridionaux de l'Andorre. Nous nous couchons avec la fin du jour pour nous lever tot le lendemain, et monter à la Coma Pedrosa.
Lever à 5h30 donc, avec toute l'énergie que peut donner la température régnant hors du sac, et vers 7h00 nous sommes dans les premières pentes est vers le sommet. Pour une fois, nous sommes plus légers, ayant laissé le matériel non indispensable au refuge, ou le couloir est nous ramènera dans peu de temps.
Si légers que nous attendons un peu au col ouest sous le sommet pour laisser la neige ramollir encore un peu dans le couloir.
Une fois en haut, le vent faible nous laisse le temps de faire le tour d'horizon, et de chercher le départ du couloir. Nous chaussons les skis 20m en contrebas, sur un petit col de l'arête sud. De là, on voit tout le couloir jusqu'à son cone terminal, qui est devant le refuge, perspective saisissante. Et c'est parti pour une descente de 1400m de glisse (et 800m de dénivelée)
Nous ne trouvons pas la pente trop forte, et sommes à l'aise dès les premiers virages. L'ambiance nous grise.
La descente se termine devant le refuge, ou nous récupérons nos affaires, et après une courte pause, repartons vers le port d'Arinsal (le versant sud du port des Bareytes est plutot hostile aux skieurs)
Plus que 700m de montée, avant de retrouver le versant francais.
Nous n'aurons vraiment pas croisé grand monde pendant ces trois jours, mais cela donne d'autant plus de charme à cette balade.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le premier virage en épingle de la piste (1866m) sous le port de Bouet, au fond du vallon de Soulcem, Ariège
les montées : 2800 m
les efforts : 19 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos

Remonter les pentes (exposées est) vers le port de Bouet (2509m) et redescendre vers 2200m dans le vallon de Baiau sans chercher à traverser les pentes trop tot vers le sud.
Après avoir recollé les peluches, repartir vers le refuge de Baiau (2500m, non gardé, très confortable -couvertures et oreillers- 18 places)
Monter les pentes douces vers la collada dels Estanys Forcats. Les pentes pour monter (et redescendre) au sommet du Médécourbe (2914m) sont beaucoup plus raides (50°?)
Pour descendre vers le refuge de l'Estany, passer plutot par la corne sud de l'estany Forcat car la corne nord oblige, plus bas, à chercher le passage dans des barres rocheuses exposées sud (donc aux avalanches de fond, l'après midi)
Le refuge de l'estany se trouve sur un replat à 2050m (6 bats-flancs métalliques, cheminée, peu de bois)
Pour le Pic alt de Coma Pedrosa, remonter au nord, puis prendre vers l'ouest pour passer à la cote 2232. Continuer ainsi jusqu'au col 2826m, et finir en suivant l'arête (crampons utiles) jusqu'au sommet (2942m).
Si vous voulez prendre le long couloir est (800m de dénivelée) quitter le sommet, à pieds, vers le sud, en perdant une vingtaine de mètres. On peut chausser les skis sur un replat, d'ou le couloir est visible (1400m de glisse -en ligne droite-, à 40° en moyenne)
Il ramène au refuge de l'estany.
Pour le retour vers Soulcem, passer par le port d'Arinsal (2772m) car les pentes sud du port des Bareytes (2736m) sont difficilement négociables à skis.


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Sortie du samedi 16 mars 2002, 1 journée
Pique d Endron

 
Pique d'Endron : la vidéo

Vidéo
 
 

 
la pique d'endron vue du pic de sarrasi
au sommet en attendant une nouvelle éclaircie
700 x 500
descente versant nord le couloir ou la face ?

ces images en diaporama
 
 
Sur les cartes des skieurs-alpinistes, la Pique d'Endron passe quasiment inaperçue, peut être parce qu'elle est éloignée de la crête frontière, mais aussi probablement par son altitude modeste, dans un massif encore parsemé de nombreux villages.
Cet éloignement des plus hauts sommets, qui peut passer pour un inconvénient les jours de grand beau, devient un avantage lorsque le flux perturbé vient d'Espagne.
Elle bénéficie alors de l'effet de foehn, et l'on y trouve du soleil, quand les sommets frontaliers sont sous les précipitations.
Elle offre donc une solution de repli intéressante d'autant que l'ambiance de cette course dans une montagne plus humaine nous change des déserts glacés.
Pour la descente, vous aurez le choix d'un couloir (le créneau d'Endron, 45° au départ, 40° ensuite) orienté N qui démarre à l'est du sommet ou de descendre directement sa face N (passages à 40° voire 45 si vous calculez sur la carte, mais cela me paraît exagéré)
Choix également à la montée entre le passage par les crêtes ou la montée par le couloir qui vous permettra d'évaluer les conditions de neige.
Le point de départ le plus logique à skis est le stade de neige du village de Goulier. On remonte ses (sa ?) pistes en direction du pic du Sarrasi si vous passez par les crêtes. La vue y est bien sûr plus dégagée et plus intéressante sur les forêts de Siguer et sur les villages environnants. La crête n'est pas difficile mais parfois déneigée, et il faut alors mettre les mains (et donc les skis sur le sac) dans de courts passages.
Si vous avez décidé de descendre le couloir, et que vous vouliez donc le parcourir à la montée auparavant, inutile d'aller jusqu'au Sarrasi. Passez plutôt l'épaule qui en descend, vers la cote 1832, afin d'arriver au pied du couloir.
Une fois au sommet, vous pourrez admirer les pics frontaliers (Tristagne, Médécourbe, Pique d'Estats...) et les lacs de cette région (étang, de Gnioure, d'Izourt, de Bassiès)
La descente du couloir ne pose pas de souci du moment que vous savez tenir sur des skis en pente raide (sinon, pour vous assurer mutuellement, faites comme d'habitude, et si vous ne voyez pas bien de quoi il s'agit, n'y allez pas). Il suffit de continuer tout droit à sa sortie, il n'y a pas d'embûche pour retrouver le chemin de Goulier.
La descente par la face oblige, quant à elle, à tirer sur la gauche dans le bas, pour passer une modeste barre rocheuse, puis immédiatement à droite pour en passer une autre plus importante (chute non autorisée) sur une grande vire qui ramène au pied du couloir (cf. tracé sur l'image 'le couloir ou la face') Profitez donc de la montée pour repérer l'itinéraire de descente...

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Parking du stade de neige de Goulier-Endron (1490m) dans la vallée du Vicdessos, Ariège
les montées : 900 m
les efforts : 4 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos

Si vous allez au sommet en passant par les crêtes :
Remontez les pistes du stade de neige vers le pic du Sarrasi. La pente qui est un peu forte quand on l'attaque directement peut être adoucie, en faisant un détour par le Pic du Garbié de Bresoul, un peu plus au nord.
La crête entre le pic du Sarrasi et l'Endron n'est pas difficile, mais il faut parfois mettre les mains (et les crampons peuvent être utiles)
Si vous prenez le couloir :
A partir du sommet du téléski le plus haut, ne pas monter jusqu'au pic du Sarrasi, mais passer la ligne de crête qui en descend au nord-ouest.
Prendre donc à droite, pour passer vers la cote 1832m.
Se diriger vers le couloir (créneau d'Endron), et le remonter en se tenant sur son bord au début (il y a plus de place pour placer vos lacets et vos conversions) et finir à pieds lorqu'il devient trop étroit.
Le sommet (2472m) est alors tout proche.
Vue sur les sommets frontaliers andorrans et espagnols (Tristagne, Médécourbe, Estats...) et les Etangs de Gnioure d'Izourt et de Bassiès.
La descente peut se faire par le couloir (s'il est en conditions, bien sur), ou par la face nord.
Dans le cas de la descente par la face, deux barres rocheuses vers 1950m gênent le passage direct.
Partir du sommet en restant à proximité du créneau d'Endron, mais orienter vos spatules vers la gauche en arrivant à proximité des barres.
Passer la première, puis traverser immédiatement à droite sur cette grande vire, pour retrouver le bas du couloir.
Profitez de la montée pour repérer cet itinéraire de descente.
Pour la suite du retour, le plus simple est de remettre les peaux, et de remonter d'environ 100m vers la cote 1832m, avant de retrouver les pistes du stade de neige.


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Sortie du vendredi 05 janvier 2001, 1 journée
lacs et port de fontargente

 
ces images en diaporama
 
 
Une sortie de consolation comme il arrive qu'on en cherche. Le raid prévu pour les vacances de Noël avait été annulé pour cause de défaut d'enneigement, et de mauvais temps.
Au départ, il s'agissait d'aller au pic de Rulhe, les bulletins donnant la neige à 1300m, et l'enneigement skiable à 1600 dans le coin.
Cruelle déception en arrivant sur place ! La route était bien enneigée, assez pour gêner les voitures dans la montée du barrage de laparan, mais pas assez pour skier.
Arrivés au niveau du plat des peyres, il faut se rendre à l'évidence. Sur l'itinéraire du Rulhe, qui emprunte des versants Sud, l'enneigement est nul. Après une période de flottement où l'on évoque de laisser les skis à la cabane, nous décidons de faire du ski tout de même en abandonnant le Rulhe, et en montant par les versants nord mieux enneigés jusqu'aux lacs de fontargente.
Nous allons donc nous frotter tout de même aux plaques à vent.
Cet itinéraire avait déjà été parcouru à skis mixtes (ski de randonnee nordique) la seule difficulté alors est le passage raide et étroit sous les étangs. Le reste de l'itinéraire est abordable même à skis mixtes (n'est ce pas marie pierre).
Finalement, la descente fut courte, mais la sortie était tout de même sauvée. C'est aussi une des réalités du ski de randonnée : on ne peut toujours suivre l'itinéraire prévu, il faut savoir l'adapter.

 

Cette sortie en résumé :
les montées : 750 m
les efforts : 4 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos
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vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
 le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS

  ski de rando : le site de l'ASUPS 

Le ski-alpinisme s'adresse à des skieurs ayant une très bonne connaissance du milieu montagnard.
A défaut, l'improvisation vous met en danger.

La lecture de ces pages ne vous dispense pas d'être encadré par une personne formée et expérimentée, capable de choisir la course convenant au niveau des participants, et d'adapter l'itinéraire sur le terrain pour en éviter les dangers inapparents pour vous ou pour les autres
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blablabla mais m'évite des poursuites judiciaires pour une erreur de jugement sur place, ou une fôte d'orthogaffe ou de syntaxe mal interprétée ;o)

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randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: D.Monniot
Date: jeudi 26 mars 2009 à 11h52
pouvez- vous me donner des idées de rando à ski , deniv 1000 a1500m à partir d' estany long ; j' y serai 2 jours mi-avril
merci
--
d.monniot


Re: randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: hervé
Date: vendredi 27 mars 2009 à 17h26

Dans les Encantats donc?
Le pic de Subenulls est un peu le must du coin, mais la fin est raide. Après tu as le pic de Contraix ou le tuc de Colomers, mais pas de sommet skis aux pieds. il faut être à l'aise en grosses dans le mixte. Et puis il y a le tuc de Ratera accessible à skis, mais de ce refuge, ça commence à faire loin...
--
quand on ne peut rallonger la vie...


recherche partenaire
Répondre
Auteur: francois
Date: jeudi 19 mars 2009 à 13h59
Bonjour je fais beaucoup d'activité en montagne comme la randonnée ou le ski de rando et un peux d'escalade .

Je m'occupe de l'entretien des refuges et cabanes dans les PO.

Je cherche quelqu'un pour me faire découvrir l'alpinisme.
j'habite dans l'Aude et je vais plutôt dans les PO et
L ARIÈGE .

Je laisse mon MAIL si cela intéresse quelqu'un j'ai 29 ans et je suis en bonne condition physique .

fran********guariguenc@wanadoo.fr
--
FRANCOIS


Découverte Pyrénées
Répondre
Auteur: Benjamin
Date: jeudi 12 février 2009 à 09h07
Bonjour,

Je suis dijonnais et je serai à Ax Les Termes la semaine prochaine.

Je voudrais faire découvrir cette activité de ski-alpinisme à qqs copains, si les conditions le permettent bien sur!
Que me conseillerez-vous comme sortie dans les +1000 dans ce coin là? Et y a t-il des spécificités au niveau sécurité dans les Pyrénées?


Merci d'avance
:)


Re: Découverte Pyrénées
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Auteur: hervé
Date: samedi 21 février 2009 à 01h04

j'étais en vacances la semaine dernière (je passe pas mon temps devant l'ordinateur, c'est juste un outil pour organiser mes propres sorties)
à brule pourpoint il me vient les pics de font nègre à proximité de l'Andorre, le pic de coume d'or, le pic dels pedrons et le pic de la mine.
quand on ne veut pas s'éloigner d'Ax, les sommets sont moins pour débutants.
spécificités ? la neige reste la neige, mais dans les pyrénées elle transforme en général assez vite, sous l'influence des vents d'ouest.
bon séjour
--
quand on ne peut rallonger la vie...


sorties en semaine
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Auteur: herve
Date: dimanche 25 novembre 2007 à 22h35
Comme chaque saison, je propose à ceux qui ont des dispos en semaine d en profiter à la neige (sauvage)
--
...il faut la rendre plus intense


montségu, vallée blanche
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Auteur: hervé
Date: dimanche 05 février 2006 à 20h10
on revient d'une sortie débutants au montségu:
l'itinéraire de la vallée blanche était balisé, damé, et interdit aux randonneurs.
maintenant pour être tranquille il ne reste qu'à y aller en tout début de saison, avant que la station n'ouvre.
sinon neige poudreuse sur les versants nord, belle descente
--
quand on ne peut rallonger la vie...


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