total: 9606 m de dénivelée, 8 courses


sorties ski-alpinisme avec l'ASUPS

(anciennes courses)


TOP25 2249 OT Bourg-Madame

arrêter le filtrage

les sorties prévues les idées de courses pratique du raid webcams rechercher index

1 2
Page suivante >>

 
Skieur Moyen Bon Skieur Très bon Skieur (+ Alpiniste parfois)


 
 
Sortie du dimanche 20 avril 2003, 2 jours
Pic de Rulhe

 
de cabaillère à bonascre, en passant par le pic de st Barthélémy
2109 x 395


 
premières langues de neige premier passage un peu raide sous le refuge
le soleil réchauffe les pics de Cabaillère
640 x 480
départ du refuge au matin, vers l'est
640 x 480
vu du refuge, le rulhe est au fond, derrière le 2407
640 x 480
au pied de la crête des calmettes
640 x 480
vers la station de bonascre
640 x 480
au pied du cone d'eboulis du couloir
640 x 480
le rulhe, couloir N
640 x 480
début de la montée dans le couloir N
vers le pic negre de joclar et le port de fontargente
640 x 480
au sommet du pic de rulhe
640 x 480
du sommet, vers le plat des peyres, et le refuge
640 x 480
dans le couloir S: neige dure, peu de traces
640 x 480
la partie médiane du couloir: une nouvelle trace, éphémère
640 x 480
à proximité du refuge, vers les pics de fontargente
640 x 480

ces images en diaporama
 
 
Cela faisait un moment que j'avais entendu parler des couloirs du pic de Rulhe, sans pour autant cerner les accès à ce sommet, ni même avoir une réelle idée de l'intérêt qu'il présentait comme terrain de ski. Certains me disant d'ailleurs qu'il n'y avait pas de quoi skier là bas (sans doute en se référant aux cartes) Nous y avions pourtant fait une tentative à la journée, qui avait été abandonnée en cours de route au prétexte de l'enneigement insuffisant des versants sud sur l'itinéraire.
Et puis, lors du we prolongé de pâques, nous cherchions un endroit protégé du flux de sud ouest qui sévissait sur la chaîne, et c'est alors que l'idée du pic de Rulhe est revenue.
Ce dimanche de pâques, nous sommes donc au pied de l'avalanche qui coupe traditionnellement la route 2km avant le parking du plat des Peyres. C'est parti pour une séance de portage, sous quelques modestes averses, qui se terminera au niveau de la cabane de Garsan.
Nous rencontrons alors les premiers restes de neige qui descendent dans le thalweg (torrent en été) au nord du refuge du Rulhe.
Le refuge est déjà occupé par deux raquettistes de la région parisienne, montés quant à eux par le vallon du Riutort, trop caillouteux pour nous autres skieurs.
Le lever à 6h00 nous amène à mettre le nez dehors avec le jour, alors que le soleil commence à illuminer les sommets occidentaux (Cabaillère, pic de l'homme mort...)
De la neige récente, apparemment tombée durant la nuit, ou bien peut être correspondant aux averses de la veille, nous promet déjà une descente agréable. Nous nous dirigeons vers le col terminant la crête des Calmettes de peur de ne pouvoir rejoindre ensuite facilement le versant nord du sommet. En fait le passage au col est inutile, on peut s'engager sur les pentes nord avant le col, et se retrouver au pied du cône d'éboulis du couloir.
La pente de plus en plus raide, les problèmes de poutre de fixation cassée pour certains, sépareront le groupe en deux: les uns resteront dans le versant nord cherchant à optimiser la descente possible, les autres (jean marc et moi) emprunterons le couloir N pour monter au sommet.
Un moment de doute s'installe dans le couloir lorsque la couverture nuageuse se soude, et que le plafond descend, prenant le sommet, et amenant du brouillard. Nous marquons alors une pause, espérant sans trop y croire une hypothétique éclaircie, tout en se préparant à renoncer au sommet (inutile d'y monter si c'est pour ne rien voir est notre devise depuis déjà quelque temps. Le sommet rien que pour le sommet ne nous tente plus)
Juchés sur un rocher, nous examinons la suite du couloir. Un autre rocher situé un peu plus haut nous tente tout de même pour y entamer la descente. Nous y arrivons lorsque le plafond s'ouvre enfin. L'espoir renaît alors et, laissant là nos sacs et nos skis (le haut est caillouteux) nous montons jusqu'au ciel, c'est à dire sur l'arête sommitale. La suite est facile, car entièrement en neige jusqu'au sommet. Foin de corde pour y parvenir, et autant de temps de gagné. Au passage, le départ du couloir sud semble nettement plus impressionnant que celui du couloir nord. Il se présente sous forme d'une sorte d'entonnoir qui masque la suite.
Au sommet nous admirons la haute Ariège et l'Andorre à travers quelques nuages épars. Au moment de descendre, nous ne trouvons pas la pente très raide, sans doute dans les 40° sans plus. Mais la neige récente est un plaisir qui se prolonge jusque vers 2200m. il nous faudra alors pousser un peu sur les bâtons jusqu'à proximité du refuge, où nous retrouvons les autres.
Dix jours plus tard, le 1° mai, je suis à nouveau au sommet pour descendre le couloir sud. Cette fois, gilles a eu l'idée de ce sommet en partant de Bonascre. Je saisi donc l'occasion de revenir.
Mais l'enneigement à bien diminué. Le départ est toujours en entonnoir, du fait de l'accumulation de neige au sommet. C'est là que se trouve le passage le plus raide. Le vent de sud ouest est assez fort. Doutes sur la possibilité de passer les virages pente raide sans être déséquilibré par le vent. La prise au vent des skis n'est pas négligeable lorsqu'il sont sur le sac, elle ne le sera donc logiquement pas non plus skis aux pieds. Je ne reste pas au centre du couloir, mais m'approche d'un des bords, où le vent me semble moins fort. Et comme à chaque fois, le premier virage qui passe bien rassure pour tous les suivants. En fait, la pente est la plus raide pour les dix premiers, puis s'atténue ensuite. Puis après environ 200m de descente, la neige s'interromp, conséquence de la fonte importante des derniers jours. Il ne reste donc qu'à remettre les crampons, car il n'est que 9h30 et la neige est encore dure, et à remonter au sommet pour descendre à nouveau le couloir nord. La neige y est aussi plus dure que lors du précédent passage, et les cuisses sont mises à plus rude épreuve, les planches vibrant plus. Nous ne sommes que deux mais trouvons moyen de nous perdre quand je m'arrête pour faire quelques photos, alors que gilles prend le parti de compter ses virages consécutifs jusqu'à la fin de la descente.
Une fois la pause café faite au refuge (il n'est pas midi) nous descendrons vers Garsan à la rencontre des premiers pêcheurs et des premiers randonneurs estivaux de la saison.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : les berges du lac de laparan, à l'endroit où une avalanche coupe régulièrement la piste, dans la vallée d'Aston, Ariège.
les montées : 1208 m
les efforts : 9 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du dimanche 13 avril 2003, 1 journée
Pic de Font Negre

 
pic de font negre

Vidéo
 
 

 
le pic de campcardos
750 x 500
au fond, le pic alt de coma pedrosa
750 x 500
vers le carlit
750 x 500

Les pics de Font Nègre sont peut être un peu trop proches du pas de la case pour attirer de prime abord les purs skieurs de randonnée à la recherche de calme et de lieux sauvages. Pourtant lorsque l'on va à leur rencontre, on se retrouve rapidement isolé de la fureur et du bruit avoisinant par des éperons rocheux bienheureusement placés sur le parcours. De plus le sommet du plus haut d'entre eux offre un panorama largement étendu (du Canigou à la pica d'Estat) pour une altitude somme toute modeste.
Une première fois, nous nous y étions rendu juste en aller-retour par le versant nord et la portella de les valletes.
Mais nous avons imaginé ensuite une balade plus intéressante, en descendant du sommet vers le sud, dans la vallée du Campcardos, pour rejoindre ensuite vers l'ouest les pentes méridionales du pic nègre d'envalira.
Ce jour là nous nous garons donc avant le poste frontière du pas de la case, et traversant la route à pieds, nous chaussons les skis sur la rive droite de l'Ariège. Nous longeons les bâtiments andorrans, mais nous sommes pourtant bien dans le département des Pyrénées orientales. Passant au-dessus de voitures piégées par la neige, et dont seul le toit émerge, nous visons le bas d'une rampe naturelle qui semble façonnée exprès pour rejoindre le petit lac du pla de la portella de les valletes. Puis du lac à la portella, la pente, nettement plus raide, est exposée au nord, et encore susceptible de nous "proposer" une avalanche. Nous passons donc avec les précautions d'usage, et après quelques lacets supplémentaires, nous accédons au flanc sud du pic de font nègre. Entre-temps, l'un d'entre nous a cassé la poutre de sa fixation et a fini cette montée à pieds. Après une réparation de fortune, elle restera opérationnelle en solidarisant butées avant et arrière par une sangle.
Il y a tout de même du vent au sommet, et après avoir fait un tour d'horizon et deviné vers l'est sud-est, la méditerranée derrière un voile de brume de chaleur, nous choisissons de faire la descente du versant sud assez tôt (il est 11h45) avant que la neige ne pourrisse.
Tout se passe bien dans le haut, puis plus bas, la neige étant de plus en plus humide comme il se doit, ceux qui sont à la peine prennent des bains, au vrai sens du terme. Ils se relèvent trempés…
La descente propose des terrains variés, avec parfois des passages assez pentus, et progressivement occupés par de petits pins. C'est dans un de ces bosquets que nous faisons la pose pour manger un morceau, et profiter du "vin du sommet" que notre compère originaire de Suisse a amené.
Des randonneurs à raquettes passent en dessous de nous dans la vallée de Campcardos, longue d'une dizaine de km assez peu pentus du village de porta au sommet du pic nègre d'Envalira (l'accès au sommet est toutefois plus raide, les raquettistes n'y accèdent sans doute pas aussi facilement) Une motoneige, en France c'est interdit, déborde de la porteille de Méranges pour une brève incursion. Elle a bien raison de ne pas s'éterniser.
Nous repartons vers la portella blanca d'andorra, dans de grands espaces déserts, tels des skieurs de fond. Le sommet apparaît bientôt et la fatigue aidant, les avis sont partagés: monter sur ce deuxième sommet ou s'enfuir par le col des isards et rentrer. On verra en cours de route… d'autant que le temps se couvre. En attendant, avançons.
Et à mesure que nous approchons l'entrain revient. Même si le vent paraît se renforcer, et les nuages s'épaissir, nous montons toujours et arrivons au sommet dans le brouillard, attendant une éclaircie. Celle ci arrive bientôt et nous laisse voir le cirque des Pessons, et la vallée de la Valira qui descend vers Andorre. Nous terminons là le maintenant fameux "vin du sommet" entamé plus tôt, et enlevons les peluches dans les rafales.
Il ne reste qu'à rejoindre le col des isards, derrière lequel un cirque aux pentes assez raides nous laissera rejoindre les pistes désertées (il est maintenant 17h) de la station du pas de la case.
La foule que nous retrouvons à l'approche de la voiture contraste avec les lieux déserts dont nous arrivons…

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le poste frontière du pas de la case. En se garant avant, on n'entre jamais en andorre, tout au long de ce parcours
les montées : 1400 m
les efforts : 6 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du vendredi 05 janvier 2001, 1 journée
lacs et port de fontargente

 
ces images en diaporama
 
 
Une sortie de consolation comme il arrive qu'on en cherche. Le raid prévu pour les vacances de Noël avait été annulé pour cause de défaut d'enneigement, et de mauvais temps.
Au départ, il s'agissait d'aller au pic de Rulhe, les bulletins donnant la neige à 1300m, et l'enneigement skiable à 1600 dans le coin.
Cruelle déception en arrivant sur place ! La route était bien enneigée, assez pour gêner les voitures dans la montée du barrage de laparan, mais pas assez pour skier.
Arrivés au niveau du plat des peyres, il faut se rendre à l'évidence. Sur l'itinéraire du Rulhe, qui emprunte des versants Sud, l'enneigement est nul. Après une période de flottement où l'on évoque de laisser les skis à la cabane, nous décidons de faire du ski tout de même en abandonnant le Rulhe, et en montant par les versants nord mieux enneigés jusqu'aux lacs de fontargente.
Nous allons donc nous frotter tout de même aux plaques à vent.
Cet itinéraire avait déjà été parcouru à skis mixtes (ski de randonnee nordique) la seule difficulté alors est le passage raide et étroit sous les étangs. Le reste de l'itinéraire est abordable même à skis mixtes (n'est ce pas marie pierre).
Finalement, la descente fut courte, mais la sortie était tout de même sauvée. C'est aussi une des réalités du ski de randonnée : on ne peut toujours suivre l'itinéraire prévu, il faut savoir l'adapter.

 

Cette sortie en résumé :
les montées : 750 m
les efforts : 4 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du samedi 08 février 1997, 2 jours
pedros et carlit, couloirs O

 
la vidéo des deux jours
le couloir O du pedros (vidéo .avi 1,66Mo)

Vidéos
 
 

 
Le versant O du pédros. ici on attend encore la neige
729 x 469
cette fois c'est bon ! entre lanoux et carlit dans le couloir O du carlit
le couloir O du carlit le temps sur le massif (webcam du conseil général 66)

ces images en diaporama
 
 
Un week end orienté vers les couloirs. A force de venir faire des traversées, des sorties débutants et des tentatives de raid dans le coin, il y a des couloirs qui attirent l'œil, même si on en parle peu dans les couloirs de l'UPS. Et on finit par se persuader de venir spécialement pour eux, pas comme ceux qu'on regarde une fois, comme ça au cours d'un raid, mais qu'on ne viendra jamais parcourir.
Ces deux là, quand on va à la Coume d'Or, on ne voit qu'eux. Il y a celui du Pedros devant lequel on débouche en arrivant à la portella de la coma d'en garcie. Cette face du Pedros n'est que couloirs, certes, mais le central semble toujours valoir la peine. Les autres paraissent un peu étroits, et finissent pour la plupart par des passages plutôt rocheux. Et il y a celui du Carlit. Le Carlit! En arrivant au sommet de la Coume d'Or, il occupe quasiment tout le paysage. Son couloir O est sur le parcours de la trace catalane, qui l'emprunte à la montée.
A un moment où l'enneigement nous paraissait favorable, nous sommes donc partis pour le col du puymorens. Arrivés à la portella de la coma d'en garcie, nous laissons la voie normale de la Coume d'Or, pour descendre au pied du Pedros. Tout ce versant est encore à l'ombre, et la neige est cartonnée, irrégulière, soufflée par le vent pour former des barcanes. Plutôt désagréable tout ça.
Au pied du couloir, nous vidons les sacs de tout superflu (matériel de bivouac pour ce soir) que nous laissons dans des sacs poubelle entre quelques rochers. Il ne reste plus qu'à arriver là haut, entre les deux sommets du puig Pédros (le nom varie suivant les cartes).
Nous en profitons bien sûr pour aller sur ses deux pointes sommitales. Celle située au nord est la moins élevée mais la plus facile d'accès (hasard !). L'autre demande quelques précautions et le 'pied sûr' sur un passage raide et plus ou moins englacé.
De retour au couloir pour la descente, la neige est irrégulière, non transformée, rarement agréable. Mais c'est encore le plein hiver, donc pas la saison pour descendre les couloirs. Nous n'avons que ce que nous cherchons. Malgré tout, une fois au pied, nous sommes enthousiastes, (comme toujours quand on se relâche après un moment de concentration).
Mais le week end n'est pas terminé. Il nous faut récupérer nos affaires, et repartir vers le Carlit. La journée est avancée. La neige très humide nous porte peu pour passer la portella roja, dont l'accès est bien raide à notre goût après les efforts déjà fournis. Nous l'atteignons enfin vers 17h. il faut encore descendre vers le lanoux, et le traverser pour chercher une cabane de l'autre coté. Il est suffisamment glacé pour passer dessus ce jour là (ça n'est pas une règle) heureusement car le jour baisse quand nous y arrivons. Le Lanoux traversé en 4° vitesse, nous cherchons la cabane isolée indiquée par la carte. Nous la trouvons à la nuit tombante (ouf). Elle n'a pas de porte mais une tôle ondulée que l'on appuie sur le mur pour tenter de minimiser les courants d'air. L'atmosphère y est humide, et un pilier au centre de l'unique pièce réduit l'espace disponible. Il y a à peine la place pour nous deux. Nous passons une nuit glaciale dans le courant d'air de la porte.
Le lendemain, nouveau lever à 6h pour repartir pour le Carlit. Le doute le plus épais plane. On ne va jamais y arriver, autant rester couchés. Et puis nous partons tout de même, on verra bien jusqu'où nous irons. Au cours de la montée, les doutes reviennent toujours. Le puig Castel Isard nous tente. Il semble tellement moins haut que le Carlit. Et finalement comme d'habitude, on finit par y arriver. Il y a déjà du monde au sommet. Nous jouissons de la vue vers le Canigou ce qui nous donne d'ailleurs la confirmation que c'est bien lui qu'on voit depuis le Montmalus en Andorre, ou depuis la Coume d'Or. Un doute de plus est levé. Nous en profitons aussi pour essayer de voir l'itinéraire de retour au col de Puymorens, car nous voulons évidemment éviter de repasser par le vallon d'en garcie (bonjour les remontées). Vu d'ici, la piste du cortal rousso (que nous ne connaissons que sur la carte) semble enneigée, on tentera le coup.
Le couloir du Carlit est particulier: il n'est pas droit mais décrit un S. au départ on a donc l'impression qu'une chute se terminerait sur ce tremplin donnant on ne sait sur quoi, au lieu de prendre la courbe à droite.
Après le couloir, le reste de la descente est une aimable balade entre les rares pins, jusqu'à la cabane. Après une pause casse croûte et partage d'impressions, nous récupérons nos affaires, et direction la portella de Lanos. Cette dernière montée est interminable. A nouveau nous y arrivons vers 17h. nouvelle balade agréable dans ce vallon de cortal rousso que nous découvrons. La piste qui suit s'avèrera effectivement enneigée jusqu'au col de puymorens: soulagement malgré quelques nécessaires poussées sur les bâtons.
Au total une sortie tout de même assez physique surtout par sa longueur. Sachez avec qui vous partez la faire. Et si vous cherchez quelqu'un, je vous recommande Gilles... qui a beaucoup progressé depuis.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Col de Puymorens (1904m), Pyrénées Orientales
les montées : 1700 m
les efforts : 18 h 00
les cartes :1:50000 Cerdagne/Capcir
TOP25 2249 OT Bourg-Madame

Remonter le vallon de la Coma d'en Garcie désespément plat au départ, pour passer la Portella de la Coma d'en Garcie (2534m).
De là redescendre en traversant au mieux pour arriver au pied du couloir O du Puig Pedros. Vider les sacs de tout le superflu avant de monter puis de redescendre le couloir.
Après avoir récupéré vos affaires, remonter vers la Portella Roja (2700m) si l'heure n'est pas trop tardive (la neige pas trop pleine d'eau). Il faut savoir que la pente derriere est à 50Ý sur une dizaine de m, et que vous avez de nouveau le sac plein (plus la fatigue) 
Si cela fait trop, soit passer par le Pic de la Coume d'Or (2826m, sommet tres intéressant) ou si c'est devenu trop haut, redescendre vers la cabane ou le refuge des Bésines, mais envisager autre chose que le Carlit le lendemain.
Si vous êtes toujours là descendre dormir à l'étang de lanoux (cabane ouverte dans la corne sud-est du lac)
Le lendemain, suivre l'itinéraire skieur de la carte, (celui au sud) jusqu'au Carlit (2921m, vue sur la cerdagne, le Madres, le Canigou), et descendre par le même itinéraire (le couloir décrit un S, ne pas louper le virage vers la droite)
De retour au bord du lac (2213m), partir vers la Portella de lanos (2468m), et redescendre vers le Cortal Rosso, jusqu'à la cote 2144. Rester ensuite sur l'itinéraire de la HRP jusqu'au Col Du Puymorens (la piste sur ce tronçon garde la neige plus longtemps que les pentes au dessus et au dessous, et on y pousse pas trop sur les batons, finalement)


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du dimanche 07 avril 1996, 2 jours
traversée Puymorens-Orlu

 
du col de puymorens à la reserve d'orlu

Vidéo
 
 

 
ces images en diaporama
 
 
C’est une sortie plutôt facile et très agréable. Elle est accessible aux débutants qui ont déjà la pratique de la montagne l’été car il y a tout de même un bivouac en cabane peu civilisée pour la nuit. Sinon, les terrains de ski sont assez faciles. L’itinéraire passe par le pic de la Coume d’or qui est un sommet classique pour les débutants à l’AS. La différence est qu’ici nous redescendons du coté de l’étang de Lanoux.
Le retour se faisant par la vallée d’Orlu, il est nécessaire de prévoir une navette en y laissant une voiture au plus haut (point qui depuis a été redescendu de quelques centaines de mètres, occasionnant environ 20mn de marche supplémentaire)
Une fois au pied du versant est de la Coume d’or (qui comporte le passage le plus raide de l’itinéraire) on peut poser les sacs momentanément pour monter au puig Pédros qui offre par ce versant une belle descente très régulière, d’un seul trait. C’est d’ailleurs la façon la plus facile d’aller au Pédros, quoiqu'un peu longue partant du col de puymorens. (La solution la plus courte est de prendre son couloir O, très attirant quand on l’observe depuis la porteille de la coume d’en garcie, et qui a fait depuis l’objet d’une autre sortie).
Redescendus du Pédros, il vous reste à rejoindre la cabane du Sola, située vers le nord est, au bord de L’étang de Lanoux. Au printemps, il vaut mieux éviter de descendre directement vers la rive, car elle est chargée de morceaux de glace dus à la baisse du niveau de l'eau. La progression sera alors rendue difficile si la glace n’est pas assez solide pour passer directement sur le lac. Il faut dans ce cas chercher à rejoindre la cabane en perdant le moins d’altitude possible, et en se débrouillant correctement, on y arrive sans pousser sur les bâtons. En plein hiver, si la glace est épaisse, on pourra choisir de passer à skis sur le lac (ceci peut être dangereux, vous restez responsable de cette évaluation des conditions) pour profiter au mieux de la descente. Seul inconvénient : il faudra peut être recoller les peaux pour progresser sur le lac, sans patiner, jusqu’à la cabane.
Après avoir visité deux sommets, vous pouvez déjà vous accorder un peu de repos. La cabane a été nettoyée récemment, elle peut accueillir facilement cinq à six skieurs. Je ne vous ferais pas l’insulte de vous expliquer qu’il faut vous aussi redescendre vos déchets, je crois que maintenant tout le monde à compris l’utilité collective de cette mesure.
Le lendemain vous avez plusieurs possibilités : soit vous vous levez tôt pour aller au pic Péric et redescendre par la porteille d’Orlu, option nettement plus sportive avec des terrains plus raides à la descente que ceux de la coume d'or, réservée aux bons skieurs, pas aux débutants, soit vous paressez un peu, et vous allez tranquillement au pic de Madides pour admirer l’Esquine d’Ase en face. Itinéraire pour les débutants, c’est aussi la solution de secours dans le cas où le temps serait mauvais.
Dans les deux cas, vous prenez ensuite la vallée d’Orlu. Prenez le temps d’observer car même dans les hauteurs, on croise facilement des isards dans la réserve. Et sur la neige ils sont facilement repérables.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Col de Puymorens (1904m), Pyrénées Orientales
les montées : 1500 m
les efforts : 9 h 00
les cartes :1:50000 Cerdagne/Capcir
TOP25 2249 OT Bourg-Madame

Remonter le vallon de la Coma d'en Garcie désespément plat au départ, pour passer la Portella de la Coma d'en Garcie (2534m).
Une petite (inutile d'enlever les peaux) descente se présente jusqu'à la Portella de Cortal Rosso (2501m) avant de reprendre la montée plein est.
Continuer vers le Pic De la Coume d'Or (profiter de la vue vers le Carlit) et traverser le sommet pour redescendre au pied du versant est du Puig Pedros. C'est là l'occasion de monter au Pedros, qui vous propose une descente facile et agréable.
Rejoindre ensuite en traversée en évitant de perdre trop d'altitude, la cabane du Sola (bat-flancs pour 5-6 personnes, cheminée mais pas de bois alentours) au nord du Lanoux
Le lendemain, plusieurs possibilités : Pic des Bésineilles (2632m), Puig de Lanos (2660m), Pic de Madides (2663m)... le tout est d'arriver ensuite à la porteille d'Orlu (2403m) et de basculer derrière.
Il ne reste qu'à descendre cette vallée, en passant au refuge d'en Beys (si les conditions sont favorables, passer directement à skis sur le lac)
Attention, sous le refuge, l'itinéraire est exposé à de grosses avalanches venant des pentes est (versant ouest) comme souvent en montagne, mais ici vous êtes en plus dans un étranglement.
On retrouve ensuite (plus bas) les prairies du Gaudu (réserve d'Orlu) bien connu des touristes venant admirer les isards l'été.


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

1 2
Page suivante >>

les sorties prévues les idées de courses pratique du raid webcams rechercher index

 
 

vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
 le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS

  ski de rando : le site de l'ASUPS 

Le ski-alpinisme s'adresse à des skieurs ayant une très bonne connaissance du milieu montagnard.
A défaut, l'improvisation vous met en danger.

La lecture de ces pages ne vous dispense pas d'être encadré par une personne formée et expérimentée, capable de choisir la course convenant au niveau des participants, et d'adapter l'itinéraire sur le terrain pour en éviter les dangers inapparents pour vous ou pour les autres
Les informations sont livrées en l'état, sans garantie déclarée ni implicite.
Bien que tous les efforts aient été déployés pour s'assurer de la validité des informations contenues dans ces pages, l'auteur ne pourra être tenu pour responsable d'erreurs, ou d'omissions, ni d'éventuels dommages résultant de leur utilisation, ou de surestimation de sa connaissance du milieu de la part de l'utilisateur.
voir le texte de la fédé

:-(

blablabla mais m'évite des poursuites judiciaires pour une erreur de jugement sur place, ou une fôte d'orthogaffe ou de syntaxe mal interprétée ;o)

fermer le forum

Agrandir le chat .
Messages privés ci dessus
Messages publics en dessous

le coin ski-alpinisme

Chercher dans les messages
Poster un nouveau message réactualiser


Pages de messages :
  0 1 Page suivante >>

randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: D.Monniot
Date: jeudi 26 mars 2009 à 11h52
pouvez- vous me donner des idées de rando à ski , deniv 1000 a1500m à partir d' estany long ; j' y serai 2 jours mi-avril
merci
--
d.monniot


Re: randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: hervé
Date: vendredi 27 mars 2009 à 17h26

Dans les Encantats donc?
Le pic de Subenulls est un peu le must du coin, mais la fin est raide. Après tu as le pic de Contraix ou le tuc de Colomers, mais pas de sommet skis aux pieds. il faut être à l'aise en grosses dans le mixte. Et puis il y a le tuc de Ratera accessible à skis, mais de ce refuge, ça commence à faire loin...
--
quand on ne peut rallonger la vie...


recherche partenaire
Répondre
Auteur: francois
Date: jeudi 19 mars 2009 à 13h59
Bonjour je fais beaucoup d'activité en montagne comme la randonnée ou le ski de rando et un peux d'escalade .

Je m'occupe de l'entretien des refuges et cabanes dans les PO.

Je cherche quelqu'un pour me faire découvrir l'alpinisme.
j'habite dans l'Aude et je vais plutôt dans les PO et
L ARIÈGE .

Je laisse mon MAIL si cela intéresse quelqu'un j'ai 29 ans et je suis en bonne condition physique .

fran********guariguenc@wanadoo.fr
--
FRANCOIS


Découverte Pyrénées
Répondre
Auteur: Benjamin
Date: jeudi 12 février 2009 à 09h07
Bonjour,

Je suis dijonnais et je serai à Ax Les Termes la semaine prochaine.

Je voudrais faire découvrir cette activité de ski-alpinisme à qqs copains, si les conditions le permettent bien sur!
Que me conseillerez-vous comme sortie dans les +1000 dans ce coin là? Et y a t-il des spécificités au niveau sécurité dans les Pyrénées?


Merci d'avance
:)


Re: Découverte Pyrénées
Répondre
Auteur: hervé
Date: samedi 21 février 2009 à 01h04

j'étais en vacances la semaine dernière (je passe pas mon temps devant l'ordinateur, c'est juste un outil pour organiser mes propres sorties)
à brule pourpoint il me vient les pics de font nègre à proximité de l'Andorre, le pic de coume d'or, le pic dels pedrons et le pic de la mine.
quand on ne veut pas s'éloigner d'Ax, les sommets sont moins pour débutants.
spécificités ? la neige reste la neige, mais dans les pyrénées elle transforme en général assez vite, sous l'influence des vents d'ouest.
bon séjour
--
quand on ne peut rallonger la vie...


sorties en semaine
Répondre
Auteur: herve
Date: dimanche 25 novembre 2007 à 22h35
Comme chaque saison, je propose à ceux qui ont des dispos en semaine d en profiter à la neige (sauvage)
--
...il faut la rendre plus intense


montségu, vallée blanche
Répondre
Auteur: hervé
Date: dimanche 05 février 2006 à 20h10
on revient d'une sortie débutants au montségu:
l'itinéraire de la vallée blanche était balisé, damé, et interdit aux randonneurs.
maintenant pour être tranquille il ne reste qu'à y aller en tout début de saison, avant que la station n'ouvre.
sinon neige poudreuse sur les versants nord, belle descente
--
quand on ne peut rallonger la vie...


Pages de messages :
  0 1 Page suivante >>

La page des conversations