total: 25178 m de dénivelée, 13 courses


sorties ski-alpinisme avec l'ASUPS

(anciennes courses)


confirmes

arrêter le filtrage

les sorties prévues les idées de courses pratique du raid webcams rechercher index

1 2 3
Page suivante >>

 
Skieur Moyen Bon Skieur Très bon Skieur (+ Alpiniste parfois)


 
 
Sortie du dimanche 20 avril 2003, 2 jours
Pic de Rulhe

 
de cabaillère à bonascre, en passant par le pic de st Barthélémy
2109 x 395


 
premières langues de neige premier passage un peu raide sous le refuge
le soleil réchauffe les pics de Cabaillère
640 x 480
départ du refuge au matin, vers l'est
640 x 480
vu du refuge, le rulhe est au fond, derrière le 2407
640 x 480
au pied de la crête des calmettes
640 x 480
vers la station de bonascre
640 x 480
au pied du cone d'eboulis du couloir
640 x 480
le rulhe, couloir N
640 x 480
début de la montée dans le couloir N
vers le pic negre de joclar et le port de fontargente
640 x 480
au sommet du pic de rulhe
640 x 480
du sommet, vers le plat des peyres, et le refuge
640 x 480
dans le couloir S: neige dure, peu de traces
640 x 480
la partie médiane du couloir: une nouvelle trace, éphémère
640 x 480
à proximité du refuge, vers les pics de fontargente
640 x 480

ces images en diaporama
 
 
Cela faisait un moment que j'avais entendu parler des couloirs du pic de Rulhe, sans pour autant cerner les accès à ce sommet, ni même avoir une réelle idée de l'intérêt qu'il présentait comme terrain de ski. Certains me disant d'ailleurs qu'il n'y avait pas de quoi skier là bas (sans doute en se référant aux cartes) Nous y avions pourtant fait une tentative à la journée, qui avait été abandonnée en cours de route au prétexte de l'enneigement insuffisant des versants sud sur l'itinéraire.
Et puis, lors du we prolongé de pâques, nous cherchions un endroit protégé du flux de sud ouest qui sévissait sur la chaîne, et c'est alors que l'idée du pic de Rulhe est revenue.
Ce dimanche de pâques, nous sommes donc au pied de l'avalanche qui coupe traditionnellement la route 2km avant le parking du plat des Peyres. C'est parti pour une séance de portage, sous quelques modestes averses, qui se terminera au niveau de la cabane de Garsan.
Nous rencontrons alors les premiers restes de neige qui descendent dans le thalweg (torrent en été) au nord du refuge du Rulhe.
Le refuge est déjà occupé par deux raquettistes de la région parisienne, montés quant à eux par le vallon du Riutort, trop caillouteux pour nous autres skieurs.
Le lever à 6h00 nous amène à mettre le nez dehors avec le jour, alors que le soleil commence à illuminer les sommets occidentaux (Cabaillère, pic de l'homme mort...)
De la neige récente, apparemment tombée durant la nuit, ou bien peut être correspondant aux averses de la veille, nous promet déjà une descente agréable. Nous nous dirigeons vers le col terminant la crête des Calmettes de peur de ne pouvoir rejoindre ensuite facilement le versant nord du sommet. En fait le passage au col est inutile, on peut s'engager sur les pentes nord avant le col, et se retrouver au pied du cône d'éboulis du couloir.
La pente de plus en plus raide, les problèmes de poutre de fixation cassée pour certains, sépareront le groupe en deux: les uns resteront dans le versant nord cherchant à optimiser la descente possible, les autres (jean marc et moi) emprunterons le couloir N pour monter au sommet.
Un moment de doute s'installe dans le couloir lorsque la couverture nuageuse se soude, et que le plafond descend, prenant le sommet, et amenant du brouillard. Nous marquons alors une pause, espérant sans trop y croire une hypothétique éclaircie, tout en se préparant à renoncer au sommet (inutile d'y monter si c'est pour ne rien voir est notre devise depuis déjà quelque temps. Le sommet rien que pour le sommet ne nous tente plus)
Juchés sur un rocher, nous examinons la suite du couloir. Un autre rocher situé un peu plus haut nous tente tout de même pour y entamer la descente. Nous y arrivons lorsque le plafond s'ouvre enfin. L'espoir renaît alors et, laissant là nos sacs et nos skis (le haut est caillouteux) nous montons jusqu'au ciel, c'est à dire sur l'arête sommitale. La suite est facile, car entièrement en neige jusqu'au sommet. Foin de corde pour y parvenir, et autant de temps de gagné. Au passage, le départ du couloir sud semble nettement plus impressionnant que celui du couloir nord. Il se présente sous forme d'une sorte d'entonnoir qui masque la suite.
Au sommet nous admirons la haute Ariège et l'Andorre à travers quelques nuages épars. Au moment de descendre, nous ne trouvons pas la pente très raide, sans doute dans les 40° sans plus. Mais la neige récente est un plaisir qui se prolonge jusque vers 2200m. il nous faudra alors pousser un peu sur les bâtons jusqu'à proximité du refuge, où nous retrouvons les autres.
Dix jours plus tard, le 1° mai, je suis à nouveau au sommet pour descendre le couloir sud. Cette fois, gilles a eu l'idée de ce sommet en partant de Bonascre. Je saisi donc l'occasion de revenir.
Mais l'enneigement à bien diminué. Le départ est toujours en entonnoir, du fait de l'accumulation de neige au sommet. C'est là que se trouve le passage le plus raide. Le vent de sud ouest est assez fort. Doutes sur la possibilité de passer les virages pente raide sans être déséquilibré par le vent. La prise au vent des skis n'est pas négligeable lorsqu'il sont sur le sac, elle ne le sera donc logiquement pas non plus skis aux pieds. Je ne reste pas au centre du couloir, mais m'approche d'un des bords, où le vent me semble moins fort. Et comme à chaque fois, le premier virage qui passe bien rassure pour tous les suivants. En fait, la pente est la plus raide pour les dix premiers, puis s'atténue ensuite. Puis après environ 200m de descente, la neige s'interromp, conséquence de la fonte importante des derniers jours. Il ne reste donc qu'à remettre les crampons, car il n'est que 9h30 et la neige est encore dure, et à remonter au sommet pour descendre à nouveau le couloir nord. La neige y est aussi plus dure que lors du précédent passage, et les cuisses sont mises à plus rude épreuve, les planches vibrant plus. Nous ne sommes que deux mais trouvons moyen de nous perdre quand je m'arrête pour faire quelques photos, alors que gilles prend le parti de compter ses virages consécutifs jusqu'à la fin de la descente.
Une fois la pause café faite au refuge (il n'est pas midi) nous descendrons vers Garsan à la rencontre des premiers pêcheurs et des premiers randonneurs estivaux de la saison.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : les berges du lac de laparan, à l'endroit où une avalanche coupe régulièrement la piste, dans la vallée d'Aston, Ariège.
les montées : 1208 m
les efforts : 9 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du lundi 20 mai 2002, 1 journée
Grand Tapou

 
La vidéo du tapou

Vidéo
 
 

 
ces images en diaporama
 
 
Le Tapou n'est le plus souvent visité que par ceux qui connaissent déjà le Vignemale. Il en va ainsi dans cette course à toujours vouloir "avoir plus" où les nouveaux pratiquants de la montagne se précipitent vers les sommets connus. Pouvant les présenter dans leur liste de courses, ainsi pensent ils être plus vite reconnus par leurs pairs. Et ensuite ? N'ayant plus de sommets prestigieux à conquérir, passeront-ils rapidement à une autre activité, oubliant ainsi à le Tapou ?
La course présente 150m de moins que celle du Vignemale, mais la dénivelée avoisine néanmoins les 1400m, et le parcours est dans l'ensemble, plus homogène. L'itinéraire n'est pas des plus simples, puisqu'on ne voit pas le sommet en permanence, mais il a au moins l'avantage de faire visiter les lieux avant de toucher au but. Vous avez ainsi du temps pour penser au sens de votre présence dans les montagnes.
L'itinéraire emprunte donc, en voiture, la piste du barrage d'Ossoue. Il faut savoir patienter, car celle ci est réputée pour être facilement encombrée par des avalanches au début du printemps. Mais comme toujours si l'on attend trop, la neige remonte, et vous voilà obligé à une séance de portage avant de chausser les skis.
Après une nuit passée dans les environs de la cabane d'Ossoue, nous attaquons donc directement les pentes au sud-ouest, en direction du pic pointu, pour rejoindre l'itinéraire classique qui démarre plus en aval sur la piste.
Nous sommes partis tôt et il y a encore peu de monde à cette heure matinale. Les thalwegs du massif nous obligent à de multiples détours, voire même à des descentes aux abords des lacs du Montferrat. Puis à partir des lacs, la pente s'accentue à nouveau, et les zones déneigées qui se présentent réduisent notre choix de l'itinéraire à des passages obligés. Au pied du petit pic de Tapou, nous commençons à rencontrer les skieurs partis avant nous, mais qui respirent aussi bruyamment.
Au pied du sommet, nous nous séparons pour 2 options différentes: l'un ira au sommet en passant par le col sud (entre grand Tapou et pic du Milieu) l'autre en utilisant l'arête est du sommet, praticable à skis presque jusqu'en haut. La vue y est très riche, du Néouvielle, au pic du midi d'Ossau, en passant par le mont perdu, les sierras espagnoles, et la pique longue du Vignemale à portée de main (mais pas de skis, puisque l'arête du Tapou au Monferrat est plutôt réservée aux alpinistes, n'imaginez donc pas faire la boucle Tapou Vignemale)
Nous tardons d'ailleurs un peu trop au sommet, à bader ce paysage de sommets connus, évoquant nombre de courses antérieures, si bien que la descente se fera dans une neige tout juste acceptable dans le haut, puis trop humide sur la fin pour laisser des souvenirs impérissables de grand ski.
Mais ce qui compte après tout le plus est le plaisir d'être en montagne, non?

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : le barrage d'Ossoue, extremité de la piste de la vallée d'Ossoue, à l'ouest de Gavarnie, Hautes Pyrénées
les montées : 1400 m
les efforts : 6 h 00
les cartes :1:50000 Bigorre
TOP25 1648 ET Vignemale
TOP25 1748 OT Gavarnie

Du barrage d'Ossoue, partir vers le sud est en direction du pic pointu. Ces pentes sont assez raides, aussi les couteaux, voire les crampons sont utiles si la neige est dure (cas général le matin) Entre 2300 et 2400m on trouve des terrains plus hospitaliers (i.e moins pentus) qui transforment momentanément l'itinéraire en aimable promenade, jusqu'aux environs des lacs du montferrat.
Passés les lacs, la pente se redresse à nouveau et l'on prend vers le nord nord-ouest pour passer la crête qui descend du petit pic de Tapou, pour emprunter le couloir assez large (thalweg) qui se trouve juste derrière, orienté vers l'ouest. Celui ci s'oriente peu à peu vers le nord, pour retrouver un nouveau couloir, orienté lui aussi vers l'ouest, mais descendant lui du col entre Tapou et pic du Milieu. Un peu d'escalade est nécessaire si le rocher est déneigé pour atteindre le sommet du Tapou.
Descente par le même itinéraire.


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du samedi 20 avril 2002, 3 jours
Tour du pic de Medecourbe

 
la vidéo du médécourbe et de la coma pedrosa
descente du couloir est Coma Pedrosa (video .avi 1,41Mo)

Vidéos
 
 

 
l'est du vallon de Soulcem, en montant vers le port de Bouet
en montant vers le port de bouet, vers le port de rat
750 x 499
le refuge de Baiau au soir, meteo incertaine pour demain... refuge de Baiau, en montant vers le Medecourbe
versant sud du Medecourbe, depuis la frontiere Espagne/Andorre
750 x 499
Pla de Soulcem, depuis le sommet du Medecourbe
499 x 750
frontiere franco-espagnole au S du medecourbe
750 x 499
le refuge de l'Estany les massifs sud-andorran au petit matin (Coma Pedrosa)
Montcalm, Estat et Sullo, du sommet de la Coma Pedrosa
le panorama S du pic alt de Coma Pedrosa, et Arinsal
499 x 750
le pic alt de Coma Pedrosa et son couloir de 800m, vus du nord-est
750 x 499
derniere descente, apres le passage du port d'Arinsal le pic de Médécourbe, vu du pla de Soulcem

ces images en diaporama
 
 
Le pic de Médécourbe est le seul sommet pyrénéen ou trois frontières viennent se rencontrer. Il se partage entre la France, l'Espagne et l'Andorre.
Cette particularité ne suffit pourtant pas à en faire un sommet très fréquenté. Peut être à cause de son isolement au fond de la vallée de Soulcem, mais plus surement parce qu'il est mal individualisé, dans ce cadre ou se bousculent les sommets de 2800 à 2900m, et à proximité de la pique d'Estats.
Mais c'est justement cet isolement qui nous a attiré dans ce coin, ainsi que la perspective de gravir un de ses voisins, le Pic Alt de Coma Pedrosa, plus haut sommet andorran doté d'un superbe couloir sur son versant est.
Nous démarrons donc dans le vallon de Soulcem, évitant un grand détour par l'andorre, mais nous donnant l'occasion d'un peu de portage pour nous mettre en conditions.
Les versants est de la montée au port de Bouet se réchauffent rapidement, et nous évitent de mettre les couteaux. Nous arrivons au port peu avant midi, et faisons donc la pause en admirant les sommets de ce calme vallon de Soulcem.
Nous sommes déjà à la même altitude que le refuge de Baiau ou nous allons, mais la traversée directe n'est pas possible. Comme la neige est bonne à cette heure, nous en profitons donc pour skier jusqu'au torrent de Baiau.
Les gourdes remplies, nous repartons sous le soleil espagnol, vers le refuge.
Il ressemble à un wagon que l'on aurait tronconné et adapté pour le poser là, fixé sur la montagne.
L'intérieur est très agréable pour un lieu aussi exigu, et nous passons une agréable fin d'après midi. Pourtant le temps se couvre le soir, et le vent se renforce. Il soufflera toute la nuit.
Le lendemain, il soulève toujours des nuées de neige à proximité des cols, et nous envisageons de passer la journée à l'abri. Le moral baisse. Les trois jours risquent de passer bien vite, et nos projets de tomber à l'eau.
Le vent se calme pourtant vers midi, et nous laisse partir vers le versant sud du Médécourbe.
Son sommet est une longue arête, orientée est-ouest, mais son versant sud est une pente bien raide (passage à 50°?). Un couloir conduit jusqu'à la crête à l'est du sommet. Il ne reste qu'à la suivre dans un terrain mixte, qui demande donc de la concentration.
Le sommet est corniché, étroit, raide des deux cotés, inconfortable quoi. On ne profite donc de la vue qu'un trop court instant, avant de penser à poursuivre vers l'étang Forcat.
Nous quittons l'étang par sa corne nord, la carte ne suffisant pas à nous dire quelle est la meilleure option.
Mauvais choix: nous nous retrouvons freinés dans notre descente par des barres rocheuses peu inclinées, mais déneigées, et trop raides tout de même pour passer tout droit. La corne sud, quant à elle, donne sur une sorte de canal qui mène sans obstacle jusqu'au refuge.
La fin de l'après midi se passe sur la terrasse du refuge, à admirer les massifs méridionaux de l'Andorre. Nous nous couchons avec la fin du jour pour nous lever tot le lendemain, et monter à la Coma Pedrosa.
Lever à 5h30 donc, avec toute l'énergie que peut donner la température régnant hors du sac, et vers 7h00 nous sommes dans les premières pentes est vers le sommet. Pour une fois, nous sommes plus légers, ayant laissé le matériel non indispensable au refuge, ou le couloir est nous ramènera dans peu de temps.
Si légers que nous attendons un peu au col ouest sous le sommet pour laisser la neige ramollir encore un peu dans le couloir.
Une fois en haut, le vent faible nous laisse le temps de faire le tour d'horizon, et de chercher le départ du couloir. Nous chaussons les skis 20m en contrebas, sur un petit col de l'arête sud. De là, on voit tout le couloir jusqu'à son cone terminal, qui est devant le refuge, perspective saisissante. Et c'est parti pour une descente de 1400m de glisse (et 800m de dénivelée)
Nous ne trouvons pas la pente trop forte, et sommes à l'aise dès les premiers virages. L'ambiance nous grise.
La descente se termine devant le refuge, ou nous récupérons nos affaires, et après une courte pause, repartons vers le port d'Arinsal (le versant sud du port des Bareytes est plutot hostile aux skieurs)
Plus que 700m de montée, avant de retrouver le versant francais.
Nous n'aurons vraiment pas croisé grand monde pendant ces trois jours, mais cela donne d'autant plus de charme à cette balade.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le premier virage en épingle de la piste (1866m) sous le port de Bouet, au fond du vallon de Soulcem, Ariège
les montées : 2800 m
les efforts : 19 h 00
les cartes :1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos

Remonter les pentes (exposées est) vers le port de Bouet (2509m) et redescendre vers 2200m dans le vallon de Baiau sans chercher à traverser les pentes trop tot vers le sud.
Après avoir recollé les peluches, repartir vers le refuge de Baiau (2500m, non gardé, très confortable -couvertures et oreillers- 18 places)
Monter les pentes douces vers la collada dels Estanys Forcats. Les pentes pour monter (et redescendre) au sommet du Médécourbe (2914m) sont beaucoup plus raides (50°?)
Pour descendre vers le refuge de l'Estany, passer plutot par la corne sud de l'estany Forcat car la corne nord oblige, plus bas, à chercher le passage dans des barres rocheuses exposées sud (donc aux avalanches de fond, l'après midi)
Le refuge de l'estany se trouve sur un replat à 2050m (6 bats-flancs métalliques, cheminée, peu de bois)
Pour le Pic alt de Coma Pedrosa, remonter au nord, puis prendre vers l'ouest pour passer à la cote 2232. Continuer ainsi jusqu'au col 2826m, et finir en suivant l'arête (crampons utiles) jusqu'au sommet (2942m).
Si vous voulez prendre le long couloir est (800m de dénivelée) quitter le sommet, à pieds, vers le sud, en perdant une vingtaine de mètres. On peut chausser les skis sur un replat, d'ou le couloir est visible (1400m de glisse -en ligne droite-, à 40° en moyenne)
Il ramène au refuge de l'estany.
Pour le retour vers Soulcem, passer par le port d'Arinsal (2772m) car les pentes sud du port des Bareytes (2736m) sont difficilement négociables à skis.


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du dimanche 09 mai 1999, 1 journée
Estaragne

 
491 x 739
au sommet, vers le néouvielle
734 x 486
le pic de la gela et la munia
490 x 731
vers le mont perdu et le cylindre
742 x 489

ces images en diaporama
 
 
Le pic d'estaragne, c'est une course au fond d'un vallon très peu accessible l'hiver, sauf à vouloir faire un raid dans le coin uniquement pour lui. La route des lacs dans le massif du Néouvielle est un accès facile vers ce sommet, mais l'hiver, la vallée qu'elle emprunte est soumise aux avalanches, et est de toute façon assez longue et peu intéressante pour vous convaincre d'aller ailleurs. L'autre accès possible serait par Piau Engaly et le port de campbiel, mais n'ayez pas l'espoir de faire l'aller retour dans la journée. Au printemps par contre, on peut attendre le moment où la neige a fondu suffisamment haut sur la route des lacs pour retrouver l'itinéraire d'été. C'est alors un plaisir de se trouver dans ce massif, en profitant de la douceur de ces journées de fin de saison.
On monte donc la voiture aussi haut que possible vers le virage coté 2072 au départ du vallon d'estaragne. Si la route est déneigée jusque là, vous aurez probablement du portage de skis dans la première partie du vallon, mais elle monte assez peu. Lorsque les pentes se redressent par contre, elles changent aussi d'orientation et sont fréquemment enneigées (sinon, vous avez trop attendu, mais c'est là tout l'exercice d'attendre assez le dégagement de la route, et assez peu pour conserver l'enneigement de votre terrain de jeu). Les pentes de l'itinéraire restent soutenues quasiment jusqu'au sommet, ce qui devrait interdire de proposer cette sortie aux débutants, sauf à vouloir les mettre mal à l'aise (d'un autre coté, à cette saison, on ne croise plus beaucoup de débutants dans les couloirs du club. Ils ont tous tendance à penser que le ski, c'est fini)
Ces pentes sont orientées est, ce qui doit vous encourager à partir tôt, si vous voulez avoir une neige skiable à la descente. Sinon la combinaison neige pourrie et pente forte qui vous attend ne vous laissera pas d'extraordinaires souvenirs.
Au sommet, en dehors du massif de Néouvielle, la vue s'étend sur du pic de la Géla et de la Munia jusqu'aux sommets de Gavarnie. Accessoirement, on domine aussi, vertigineusement, la station de Piau Engaly.

 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le virage au départ du vallon d'Estaragne (2072m) sur la route du lac de Cap de Long, Hautes Pyrénées
les montées : 900 m
les efforts : 4 h 00
les cartes :1:50000 Bigorre
TOP25 1748 ET Neouvielle
1:50000 Aneto Posets

Plutôt une sortie de fin de saison, lorsque la route des lacs du Néouvielle est débarrassée des avalanches qui la coupent jusqu'à la fin du printemps. On monte donc la voiture aussi haut que possible vers le virage coté 2072 au départ du vallon d'Estaragne. A partir du virage, bifurquer vers le sud, dans le vallon, quasiment plat, et aussi déneigé que la route. La neige apparaît peu à peu, par plaques disséminées, puis qui se rapprochent à se souder, à mesure que l'on avance, et l'on peut enfin chausser les skis.
Vers 2200m, les pentes se redressent à mesure que l'itinéraire s'oriente vers l'ouest, et restent soutenues quasiment jusqu'au sommet que l'on aperçoit à partir de 2350m.
Ces pentes sont orientées est, ce qui doit vous encourager à partir tôt, si vous voulez avoir une neige skiable à la descente. Sinon la combinaison neige pourrie et pente forte qui vous attend ne vous laissera pas d'extraordinaires souvenirs, sans parler des avalanches de fond, qui n'attendent qu'une occasion de vous désosser.
Au sommet, en dehors du massif de Néouvielle, la vue s'étend sur du pic de la Géla et de la Munia jusqu'aux sommets de Gavarnie. Accessoirement, on domine aussi, vertigineusement, la station de Piau Engaly.
Descente par le même itinéraire.


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

Sortie du samedi 09 mai 1998, 1 journée
Punta Suelza

 
vue sur les posets
au col entre punta suelza et punta fulza
471 x 721
au sommet de la punta suelza
748 x 497
le massif du cotiella, vu de la punta suelza
750 x 499
le val d'urdiceto, mont perdu et cylindre sur l'horizon
742 x 487
le mont perdu, le cylindre et les couloirs des esparrets
750 x 500

ces images en diaporama
 
 
La punta suelza est située entièrement en Espagne, entre la crête frontière au nord, et le Cotiella au sud. C'est un lieu de prédilection pour les randonneurs pédestres l'été, mais un endroit sauvage l'hiver. C'était une course particulièrement longue avant l'ouverture du tunnel Aragnouet-Bielsa. Il fallait alors partir de la vallée de Rioumajou et passer le col d'Ourdissetou.
Aujourd'hui on part plutôt du village de Parzan. La piste peu carrossable monte dans une vallée assez encaissée jusqu'à la centrale d'ourdissetou. Si vous n'aimez pas votre voiture (et que vous vouliez en changer) vous pourrez éventuellement arriver jusque là au printemps, avant de chausser les skis. Sinon le parcours de la piste avec les skis sur le sac reste un morceau de bravoure. On monte donc à skis jusqu'au lac d'Ourdissetou, d'où l'on part vers l'est, à flanc pour passer au pied d'une barre rocheuse. On trouve alors une large combe vers le sud ouest. Il est fréquent de trouver sur la droite de cette combe une énorme plaque de neige instable (sur des rochers glissants) Chaque fois que je suis passé, elle était déjà partie, mais son épaisseur est assez impressionnante. Méfiance donc, passez sur la gauche. La pente devient plus difficile à mesure que l'on approche du col sans nom entre suelza et fulza (tous ceux qui décrochent le font à cet endroit, il faut dire que lorsque l'on arrive de Parzan, skis sur le sac, la fatigue commence à se faire sentir, et il ne faut pas oublier la descente). On suit ensuite l'arête orientée sud est jusqu'à une série de gendarmes rocheux. Ceux ci se contournent facilement par le sud ouest. On arrive ainsi au sommet. Vous pouvez alors admirer la muraille de barroude, la vallée de pineta, les posets, le cotiella… La descente dans ce coin sauvage, est sympathique, et l'on y croise pas grand monde. C'est une sortie assez dépaysante par rapport à celles du versant nord des pyrénées.

la marche d'approche est beaucoup trop longue à pied !
marie-pierre, christian et agnès


 

Cette sortie en résumé :
Point de départ : Le village de Parzan, au niveau du panneau 'Lago d'Ordiceto 11km' sur la gauche peu avant d'arriver à Bielsa, Aragon
les montées : 1500 m
les efforts : 8 h 00
les cartes :Editorial Alpina:Bachimala
1:50000 Aneto Posets

La punta Suelza est située entièrement en Espagne, entre la crête frontière au nord, et le Cotiella au sud. C'est un lieu de prédilection pour les randonneurs pédestres l'été, mais un endroit sauvage l'hiver. C'était une course particulièrement longue avant l'ouverture du tunnel Aragnouet-Bielsa. Il fallait alors partir de la vallée de Rioumajou et passer le col d'Ourdissetou.
Aujourd'hui on part plutôt du village de Parzan. La piste peu carrossable monte dans une vallée assez encaissée jusqu'à la centrale d'Ourdissetou. Si vous n'aimez pas votre voiture (et que vous vouliez en changer) vous pourrez éventuellement arriver jusque là au printemps, avant de chausser les skis. Sinon le parcours de la piste avec les skis sur le sac reste un morceau de bravoure.
On monte donc à skis jusqu'au lac d'Ourdissetou, d'où l'on part vers l'est, à flanc pour passer au pied d'une barre rocheuse. On trouve alors une large combe vers le sud ouest. Il est fréquent de trouver sur la droite de cette combe une énorme plaque de neige instable (sur des rochers glissants) Chaque fois que je suis passé, elle était déjà partie, mais son épaisseur est assez impressionnante. Méfiance donc, passez sur la gauche. La pente devient plus difficile à mesure que l'on approche du col sans nom entre Suelza et Fulza (tous ceux qui décrochent le font à cet endroit, il faut dire que lorsque l'on arrive de Parzan, skis sur le sac, la fatigue commence à se faire sentir, et il ne faut pas oublier la descente). On suit ensuite l'arête orientée sud est jusqu'à une série de gendarmes rocheux. Ceux ci se contournent facilement par le sud ouest. On arrive ainsi au sommet. Vous pouvez alors admirer la muraille de Barroude, la vallée de Pineta, les Posets, le Cotiella…
La descente dans ce coin sauvage, est sympathique, et l'on y croise pas grand monde. C'est une sortie assez dépaysante par rapport à celles du versant nord des pyrénées.


Vous avez aussi fait cette course ? ajoutez vos commentaires


haut de page

1 2 3
Page suivante >>

les sorties prévues les idées de courses pratique du raid webcams rechercher index

 
 

vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
 le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS

  ski de rando : le site de l'ASUPS 

Le ski-alpinisme s'adresse à des skieurs ayant une très bonne connaissance du milieu montagnard.
A défaut, l'improvisation vous met en danger.

La lecture de ces pages ne vous dispense pas d'être encadré par une personne formée et expérimentée, capable de choisir la course convenant au niveau des participants, et d'adapter l'itinéraire sur le terrain pour en éviter les dangers inapparents pour vous ou pour les autres
Les informations sont livrées en l'état, sans garantie déclarée ni implicite.
Bien que tous les efforts aient été déployés pour s'assurer de la validité des informations contenues dans ces pages, l'auteur ne pourra être tenu pour responsable d'erreurs, ou d'omissions, ni d'éventuels dommages résultant de leur utilisation, ou de surestimation de sa connaissance du milieu de la part de l'utilisateur.
voir le texte de la fédé

:-(

blablabla mais m'évite des poursuites judiciaires pour une erreur de jugement sur place, ou une fôte d'orthogaffe ou de syntaxe mal interprétée ;o)

fermer le forum

Agrandir le chat .
Messages privés ci dessus
Messages publics en dessous

le coin ski-alpinisme

Chercher dans les messages
Poster un nouveau message réactualiser


Pages de messages :
  0 1 Page suivante >>

randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: D.Monniot
Date: jeudi 26 mars 2009 à 11h52
pouvez- vous me donner des idées de rando à ski , deniv 1000 a1500m à partir d' estany long ; j' y serai 2 jours mi-avril
merci
--
d.monniot


Re: randos à ski à partir du refuge Estany Long
Répondre
Auteur: hervé
Date: vendredi 27 mars 2009 à 17h26

Dans les Encantats donc?
Le pic de Subenulls est un peu le must du coin, mais la fin est raide. Après tu as le pic de Contraix ou le tuc de Colomers, mais pas de sommet skis aux pieds. il faut être à l'aise en grosses dans le mixte. Et puis il y a le tuc de Ratera accessible à skis, mais de ce refuge, ça commence à faire loin...
--
quand on ne peut rallonger la vie...


recherche partenaire
Répondre
Auteur: francois
Date: jeudi 19 mars 2009 à 13h59
Bonjour je fais beaucoup d'activité en montagne comme la randonnée ou le ski de rando et un peux d'escalade .

Je m'occupe de l'entretien des refuges et cabanes dans les PO.

Je cherche quelqu'un pour me faire découvrir l'alpinisme.
j'habite dans l'Aude et je vais plutôt dans les PO et
L ARIÈGE .

Je laisse mon MAIL si cela intéresse quelqu'un j'ai 29 ans et je suis en bonne condition physique .

fran********guariguenc@wanadoo.fr
--
FRANCOIS


Découverte Pyrénées
Répondre
Auteur: Benjamin
Date: jeudi 12 février 2009 à 09h07
Bonjour,

Je suis dijonnais et je serai à Ax Les Termes la semaine prochaine.

Je voudrais faire découvrir cette activité de ski-alpinisme à qqs copains, si les conditions le permettent bien sur!
Que me conseillerez-vous comme sortie dans les +1000 dans ce coin là? Et y a t-il des spécificités au niveau sécurité dans les Pyrénées?


Merci d'avance
:)


Re: Découverte Pyrénées
Répondre
Auteur: hervé
Date: samedi 21 février 2009 à 01h04

j'étais en vacances la semaine dernière (je passe pas mon temps devant l'ordinateur, c'est juste un outil pour organiser mes propres sorties)
à brule pourpoint il me vient les pics de font nègre à proximité de l'Andorre, le pic de coume d'or, le pic dels pedrons et le pic de la mine.
quand on ne veut pas s'éloigner d'Ax, les sommets sont moins pour débutants.
spécificités ? la neige reste la neige, mais dans les pyrénées elle transforme en général assez vite, sous l'influence des vents d'ouest.
bon séjour
--
quand on ne peut rallonger la vie...


sorties en semaine
Répondre
Auteur: herve
Date: dimanche 25 novembre 2007 à 22h35
Comme chaque saison, je propose à ceux qui ont des dispos en semaine d en profiter à la neige (sauvage)
--
...il faut la rendre plus intense


montségu, vallée blanche
Répondre
Auteur: hervé
Date: dimanche 05 février 2006 à 20h10
on revient d'une sortie débutants au montségu:
l'itinéraire de la vallée blanche était balisé, damé, et interdit aux randonneurs.
maintenant pour être tranquille il ne reste qu'à y aller en tout début de saison, avant que la station n'ouvre.
sinon neige poudreuse sur les versants nord, belle descente
--
quand on ne peut rallonger la vie...


Pages de messages :
  0 1 Page suivante >>

La page des conversations