 total: 7120 m de dénivelée, 5 courses
sorties ski-alpinisme avec l'ASUPS (anciennes courses)
couloirs
Sortie du dimanche 20 avril 2003, 2 jours Pic de Rulhe
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Cela faisait un moment que j'avais entendu parler des couloirs du pic de Rulhe, sans pour autant cerner les accès à ce sommet, ni même avoir une réelle idée de l'intérêt qu'il présentait comme terrain de ski. Certains me disant d'ailleurs qu'il n'y avait pas de quoi skier là bas (sans doute en se référant aux cartes) Nous y avions pourtant fait une tentative à la journée, qui avait été abandonnée en cours de route au prétexte de l'enneigement insuffisant des versants sud sur l'itinéraire.
Et puis, lors du we prolongé de pâques, nous cherchions un endroit protégé du flux de sud ouest qui sévissait sur la chaîne, et c'est alors que l'idée du pic de Rulhe est revenue.
Ce dimanche de pâques, nous sommes donc au pied de l'avalanche qui coupe traditionnellement la route 2km avant le parking du plat des Peyres. C'est parti pour une séance de portage, sous quelques modestes averses, qui se terminera au niveau de la cabane de Garsan.
Nous rencontrons alors les premiers restes de neige qui descendent dans le thalweg (torrent en été) au nord du refuge du Rulhe.
Le refuge est déjà occupé par deux raquettistes de la région parisienne, montés quant à eux par le vallon du Riutort, trop caillouteux pour nous autres skieurs.
Le lever à 6h00 nous amène à mettre le nez dehors avec le jour, alors que le soleil commence à illuminer les sommets occidentaux (Cabaillère, pic de l'homme mort...)
De la neige récente, apparemment tombée durant la nuit, ou bien peut être correspondant aux averses de la veille, nous promet déjà une descente agréable. Nous nous dirigeons vers le col terminant la crête des Calmettes de peur de ne pouvoir rejoindre ensuite facilement le versant nord du sommet. En fait le passage au col est inutile, on peut s'engager sur les pentes nord avant le col, et se retrouver au pied du cône d'éboulis du couloir.
La pente de plus en plus raide, les problèmes de poutre de fixation cassée pour certains, sépareront le groupe en deux: les uns resteront dans le versant nord cherchant à optimiser la descente possible, les autres (jean marc et moi) emprunterons le couloir N pour monter au sommet.
Un moment de doute s'installe dans le couloir lorsque la couverture nuageuse se soude, et que le plafond descend, prenant le sommet, et amenant du brouillard. Nous marquons alors une pause, espérant sans trop y croire une hypothétique éclaircie, tout en se préparant à renoncer au sommet (inutile d'y monter si c'est pour ne rien voir est notre devise depuis déjà quelque temps. Le sommet rien que pour le sommet ne nous tente plus)
Juchés sur un rocher, nous examinons la suite du couloir. Un autre rocher situé un peu plus haut nous tente tout de même pour y entamer la descente. Nous y arrivons lorsque le plafond s'ouvre enfin. L'espoir renaît alors et, laissant là nos sacs et nos skis (le haut est caillouteux) nous montons jusqu'au ciel, c'est à dire sur l'arête sommitale. La suite est facile, car entièrement en neige jusqu'au sommet. Foin de corde pour y parvenir, et autant de temps de gagné. Au passage, le départ du couloir sud semble nettement plus impressionnant que celui du couloir nord. Il se présente sous forme d'une sorte d'entonnoir qui masque la suite.
Au sommet nous admirons la haute Ariège et l'Andorre à travers quelques nuages épars. Au moment de descendre, nous ne trouvons pas la pente très raide, sans doute dans les 40° sans plus. Mais la neige récente est un plaisir qui se prolonge jusque vers 2200m. il nous faudra alors pousser un peu sur les bâtons jusqu'à proximité du refuge, où nous retrouvons les autres.
Dix jours plus tard, le 1° mai, je suis à nouveau au sommet pour descendre le couloir sud. Cette fois, gilles a eu l'idée de ce sommet en partant de Bonascre. Je saisi donc l'occasion de revenir.
Mais l'enneigement à bien diminué. Le départ est toujours en entonnoir, du fait de l'accumulation de neige au sommet. C'est là que se trouve le passage le plus raide. Le vent de sud ouest est assez fort. Doutes sur la possibilité de passer les virages pente raide sans être déséquilibré par le vent. La prise au vent des skis n'est pas négligeable lorsqu'il sont sur le sac, elle ne le sera donc logiquement pas non plus skis aux pieds. Je ne reste pas au centre du couloir, mais m'approche d'un des bords, où le vent me semble moins fort. Et comme à chaque fois, le premier virage qui passe bien rassure pour tous les suivants. En fait, la pente est la plus raide pour les dix premiers, puis s'atténue ensuite. Puis après environ 200m de descente, la neige s'interromp, conséquence de la fonte importante des derniers jours. Il ne reste donc qu'à remettre les crampons, car il n'est que 9h30 et la neige est encore dure, et à remonter au sommet pour descendre à nouveau le couloir nord. La neige y est aussi plus dure que lors du précédent passage, et les cuisses sont mises à plus rude épreuve, les planches vibrant plus. Nous ne sommes que deux mais trouvons moyen de nous perdre quand je m'arrête pour faire quelques photos, alors que gilles prend le parti de compter ses virages consécutifs jusqu'à la fin de la descente.
Une fois la pause café faite au refuge (il n'est pas midi) nous descendrons vers Garsan à la rencontre des premiers pêcheurs et des premiers randonneurs estivaux de la saison. |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | les berges du lac de laparan, à l'endroit où une avalanche coupe régulièrement la piste, dans la vallée d'Aston, Ariège. |
les montées : | 1208 m |
les efforts : | 9 h 00 |
les cartes : | 1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2249 OT Bourg-Madame |
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Sortie du samedi 16 mars 2002, 1 journée Pique d Endron
Sur les cartes des skieurs-alpinistes, la Pique d'Endron passe quasiment inaperçue, peut être parce qu'elle est éloignée de la crête frontière, mais aussi probablement par son altitude modeste, dans un massif encore parsemé de nombreux villages.
Cet éloignement des plus hauts sommets, qui peut passer pour un inconvénient les jours de grand beau, devient un avantage lorsque le flux perturbé vient d'Espagne.
Elle bénéficie alors de l'effet de foehn, et l'on y trouve du soleil, quand les sommets frontaliers sont sous les précipitations.
Elle offre donc une solution de repli intéressante d'autant que l'ambiance de cette course dans une montagne plus humaine nous change des déserts glacés.
Pour la descente, vous aurez le choix d'un couloir (le créneau d'Endron, 45° au départ, 40° ensuite) orienté N qui démarre à l'est du sommet ou de descendre directement sa face N (passages à 40° voire 45 si vous calculez sur la carte, mais cela me paraît exagéré)
Choix également à la montée entre le passage par les crêtes ou la montée par le couloir qui vous permettra d'évaluer les conditions de neige.
Le point de départ le plus logique à skis est le stade de neige du village de Goulier. On remonte ses (sa ?) pistes en direction du pic du Sarrasi si vous passez par les crêtes. La vue y est bien sûr plus dégagée et plus intéressante sur les forêts de Siguer et sur les villages environnants. La crête n'est pas difficile mais parfois déneigée, et il faut alors mettre les mains (et donc les skis sur le sac) dans de courts passages.
Si vous avez décidé de descendre le couloir, et que vous vouliez donc le parcourir à la montée auparavant, inutile d'aller jusqu'au Sarrasi. Passez plutôt l'épaule qui en descend, vers la cote 1832, afin d'arriver au pied du couloir.
Une fois au sommet, vous pourrez admirer les pics frontaliers (Tristagne, Médécourbe, Pique d'Estats...) et les lacs de cette région (étang, de Gnioure, d'Izourt, de Bassiès)
La descente du couloir ne pose pas de souci du moment que vous savez tenir sur des skis en pente raide (sinon, pour vous assurer mutuellement, faites comme d'habitude, et si vous ne voyez pas bien de quoi il s'agit, n'y allez pas). Il suffit de continuer tout droit à sa sortie, il n'y a pas d'embûche pour retrouver le chemin de Goulier.
La descente par la face oblige, quant à elle, à tirer sur la gauche dans le bas, pour passer une modeste barre rocheuse, puis immédiatement à droite pour en passer une autre plus importante (chute non autorisée) sur une grande vire qui ramène au pied du couloir (cf. tracé sur l'image 'le couloir ou la face') Profitez donc de la montée pour repérer l'itinéraire de descente...
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Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Parking du stade de neige de Goulier-Endron (1490m) dans la vallée du Vicdessos, Ariège |
les montées : | 900 m |
les efforts : | 4 h 00 |
les cartes : | 1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos |
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Sortie du samedi 17 février 2001, 2 jours Cotiella
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Le Cotiella est célèbre pour son isolement et pour les grands cirques déserts qui l'entourent, dont le caractère étrange s'affirme d'avantage en été. Sa situation nettement au sud de la chaîne principale en fait un belvédère intéressant sur la crête frontière.
La dénivelée entre le village de Saravillo et le sommet est normalement de 1912m, mais la piste qui monte jusqu'au col de Santa Isabel est très praticable avec une voiture ordinaire et réduit les efforts à 1400m.
Trois saisons avaient déjà passé depuis le dernier enneigement favorable au ski dans ce massif (cf. les images prises depuis la punta Suelza en 1998) nous nous sommes donc précipités dans le coin avant qu'une météo capricieuse n'anéantisse ce projet de course.
Le col de Santa Isabel offre déjà à lui seul des vues intéressantes vers la peña montañesa. Sur son versant sud, les pentes plongent rapidement sur des canyons, et des parois calcaires, comme on en trouve fréquemment dans cette région. Nous suivons la fin de la piste, et pouvons chausser les skis à son terminus. La forêt de petits pins est dense, et nous oblige à de multiples détours. A la sortie du bois, la première vraie question qui se pose est de savoir par où franchir les escarpements de la cues. Les passages sont bien enneigés mais semblent raides partout. Nous tirons finalement suffisamment vers la gauche (au nord) pour franchir ce passage par des pentes raisonnables, mais la neige très dure ce matin nous oblige à passer en crampons.
Arrivés sur le plateau, c'est déjà le moment d'une première pause. C'est qu'il est déjà presque 13h00.
Une longue traversée nous attend ensuite, d'abord sur les flancs du Movison Grande, puis sur la era de las brujas, un désert calcaire truffé de courtes descentes et remontées. Il n'y a pas ici d'itinéraire évident qui économiserait le mieux nos efforts pour aller jusqu'au col de la colladeta. Nous prenons donc notre mal en patience, et arrivons enfin au col vers 16h30.
Nous sommes en hiver et les journées sont encore courtes. Nous décidons donc de creuser notre abri ici. Le versant nord du col ne semble pas assez enneigé pour creuser un abri suffisamment profond. Le versant sud est par contre largement pourvu. L'accès au col par ce versant est d'ailleurs défendu par une corniche qui vue de dessus, nous paraît infranchissable à la montée, et nécessiterait l'emploi d'une corde à la descente (rappelons qu'en montagne, il est toujours dangereux de s'approcher d'une corniche, car on ne peut savoir si elle va s'effondrer sous son poids, avant de transformer l'innocent en viande hachée pendant la descente) l'accès au Cotiella par le versant d'armeña semble donc très difficile ce jour là.
Nous creusons donc l'abri du coté sud du col, dans un vent modéré, mais qui nous presse de finir. Une fois l'abri terminé, son entrée que nous avons placée du coté sous le vent est attaquée par des turbulences qui apportent des cristaux de neige sèche. Celui qui est placé près de la porte, avec le réchaud se retrouve rapidement avec la veste et le surpantalon mouillé. Nous abrégeons donc les formalités du soir, et la soupe et les pâtes vite avalées, nous sautons le café et autres infusions; pour nous enfermer rapidement dans les sacs.
Au cours de la nuit, l'aspersion s'aggrave, et ce ne sont plus seulement nos pieds qui sont enneigés, mais les duvets en entier. Nous sommes caparaçonnés de neige. Personne n'ose bouger de peur qu'elle n'entre dans le duvet déjà humide. Pris de doutes, nous observons le plafond, à la recherche d'un trou. Autant de neige ne peut pas venir que de la porte ! Mais nous ne remarquons rien. Nous passons donc une nuit à l'abri du vent mais pas de la neige !
La solution nous apparaîtra le lendemain, au moment où se lever sera un acte d'héroïsme (il faut se sortir de sa gangue de neige, et trouver ses chaussures sous 50cm de poudre) Le vent a érodé durant la nuit la partie frontale du toit, et y a créé une ouverture qui s'est agrandie. Il fallait se retourner pour la voir, (mais dans ces conditions, se retourner demande un courage hors de l'ordinaire)
Nous manquons de chance jusqu'au bout, car le temps couvert nous prive du lever de soleil sur la Maladeta.
Le moral est sérieusement atteint. Nous sautons le petit déjeuner, et doutons même de notre motivation pour aller au sommet pourtant tout proche (plus que 200m de montée) Nous y allons tout de même, sur une neige glacée où même les couteaux finissent par ne plus pénétrer. Nouveau recours aux crampons.
Au sommet le ciel est bas, avec une brume qui empêche de profiter du panorama. A la descente, la neige est soit glacée, soit soufflée et dure, avec des barcanes: avec nos sacs lourds, c'est une punition. Il commence à neiger faiblement, et nous pressons le pas, car la traversé de la era de la brujas sans visibilité est une perspective qui ne nous enchante pas.
Arrivés au niveau de la Cues, nous décidons d'emprunter un des couloirs plus raides repéré à l'aller pour raccourcir le retour. Ce sera le moment le plus intéressant de la descente. Le temps s'est dégagé, et nous regrettons maintenant de ne pas être encore au sommet pour admirer le panorama ! Nous profitons tout de même de la vue sur la vallée de piñeta, et le versant sud du mont perdu.
De retour au col de Santa Isabel, nous rattraperons tout de même notre petit déjeuner perdu en mettant à profit la cabane accueillante et le beau temps revenu. Au total c'est une longue, longue course.
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Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Col de Santa Isabel (1542m) au dessus du village de Saravillo et à proximité de Bielsa, Aragon |
les montées : | 1912 m |
les efforts : | 12 h 00 |
les cartes : | Editorial Alpina:Cotiella
1:50000 Aneto Posets |
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Sortie du dimanche 30 mars 1997, 1 journée Pic de Serrere
au départ nous partions pour rire dans de larges couloirs a proximité du col dels meners (col entre le serrere et le pic de la cabanete local). et ce couloir a été parcouru si vite qu'à 11h nous avions déjà fait la descente.
Le serrere nous paraissait assez lointain à l'oeil nu, et nous avions déjà (et d'autre groupes aussi) échoué en tentant d'y parvenir par mauvais temps, mais sur la carte cela semblait raisonnable en tentant un nouvel itinéraire (du moins nouveau pour nous). nous avons donc tenté le coup et à 14h nous pouvions effectivement entamer sa descente. le versant E nous a plus attiré (après tout, nous étions venu chercher de la pente raide, alors autant continuer.
La neige commençait à être un peu lourde, alors nous n'avons pas trainé pour descendre. pour rentrer ensuite, nous avons empruté les couloirs déjà moins raides qui descendent du col dels meners. même s'ils sont moins impressionants, on y retrouve tout de même cette impression d'enfermement spécifique au couloir.
nous c'était en fait un groupe de deux : avec moi il y avait Yannick P. j'apprécie ces sorties intimistes en petit groupe, cela renforce cette impression d'être seul au monde.
(cela est particulièrement difficile à réaliser certains jours où les motoneiges sont de sortie. on les entends alors de loin et elles vous crée une ambiance toute autre tout au long de la journée) |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Extremité (1900m) de la route quittant le village de Ransol vers le nord. Prendre à droite après El Tarter, Andorre |
les montées : | 1400 m |
les efforts : | 6 h 00 |
les cartes : | 1:50000 haute Ariege/Andorre
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Sortie du samedi 08 février 1997, 2 jours pedros et carlit, couloirs O
Un week end orienté vers les couloirs. A force de venir faire des traversées, des sorties débutants et des tentatives de raid dans le coin, il y a des couloirs qui attirent l'œil, même si on en parle peu dans les couloirs de l'UPS. Et on finit par se persuader de venir spécialement pour eux, pas comme ceux qu'on regarde une fois, comme ça au cours d'un raid, mais qu'on ne viendra jamais parcourir.
Ces deux là, quand on va à la Coume d'Or, on ne voit qu'eux. Il y a celui du Pedros devant lequel on débouche en arrivant à la portella de la coma d'en garcie. Cette face du Pedros n'est que couloirs, certes, mais le central semble toujours valoir la peine. Les autres paraissent un peu étroits, et finissent pour la plupart par des passages plutôt rocheux. Et il y a celui du Carlit. Le Carlit! En arrivant au sommet de la Coume d'Or, il occupe quasiment tout le paysage. Son couloir O est sur le parcours de la trace catalane, qui l'emprunte à la montée.
A un moment où l'enneigement nous paraissait favorable, nous sommes donc partis pour le col du puymorens. Arrivés à la portella de la coma d'en garcie, nous laissons la voie normale de la Coume d'Or, pour descendre au pied du Pedros. Tout ce versant est encore à l'ombre, et la neige est cartonnée, irrégulière, soufflée par le vent pour former des barcanes. Plutôt désagréable tout ça.
Au pied du couloir, nous vidons les sacs de tout superflu (matériel de bivouac pour ce soir) que nous laissons dans des sacs poubelle entre quelques rochers. Il ne reste plus qu'à arriver là haut, entre les deux sommets du puig Pédros (le nom varie suivant les cartes).
Nous en profitons bien sûr pour aller sur ses deux pointes sommitales. Celle située au nord est la moins élevée mais la plus facile d'accès (hasard !). L'autre demande quelques précautions et le 'pied sûr' sur un passage raide et plus ou moins englacé.
De retour au couloir pour la descente, la neige est irrégulière, non transformée, rarement agréable. Mais c'est encore le plein hiver, donc pas la saison pour descendre les couloirs. Nous n'avons que ce que nous cherchons. Malgré tout, une fois au pied, nous sommes enthousiastes, (comme toujours quand on se relâche après un moment de concentration).
Mais le week end n'est pas terminé. Il nous faut récupérer nos affaires, et repartir vers le Carlit. La journée est avancée. La neige très humide nous porte peu pour passer la portella roja, dont l'accès est bien raide à notre goût après les efforts déjà fournis. Nous l'atteignons enfin vers 17h. il faut encore descendre vers le lanoux, et le traverser pour chercher une cabane de l'autre coté. Il est suffisamment glacé pour passer dessus ce jour là (ça n'est pas une règle) heureusement car le jour baisse quand nous y arrivons. Le Lanoux traversé en 4° vitesse, nous cherchons la cabane isolée indiquée par la carte. Nous la trouvons à la nuit tombante (ouf). Elle n'a pas de porte mais une tôle ondulée que l'on appuie sur le mur pour tenter de minimiser les courants d'air. L'atmosphère y est humide, et un pilier au centre de l'unique pièce réduit l'espace disponible. Il y a à peine la place pour nous deux. Nous passons une nuit glaciale dans le courant d'air de la porte.
Le lendemain, nouveau lever à 6h pour repartir pour le Carlit. Le doute le plus épais plane. On ne va jamais y arriver, autant rester couchés. Et puis nous partons tout de même, on verra bien jusqu'où nous irons. Au cours de la montée, les doutes reviennent toujours. Le puig Castel Isard nous tente. Il semble tellement moins haut que le Carlit. Et finalement comme d'habitude, on finit par y arriver. Il y a déjà du monde au sommet. Nous jouissons de la vue vers le Canigou ce qui nous donne d'ailleurs la confirmation que c'est bien lui qu'on voit depuis le Montmalus en Andorre, ou depuis la Coume d'Or. Un doute de plus est levé. Nous en profitons aussi pour essayer de voir l'itinéraire de retour au col de Puymorens, car nous voulons évidemment éviter de repasser par le vallon d'en garcie (bonjour les remontées). Vu d'ici, la piste du cortal rousso (que nous ne connaissons que sur la carte) semble enneigée, on tentera le coup.
Le couloir du Carlit est particulier: il n'est pas droit mais décrit un S. au départ on a donc l'impression qu'une chute se terminerait sur ce tremplin donnant on ne sait sur quoi, au lieu de prendre la courbe à droite.
Après le couloir, le reste de la descente est une aimable balade entre les rares pins, jusqu'à la cabane. Après une pause casse croûte et partage d'impressions, nous récupérons nos affaires, et direction la portella de Lanos. Cette dernière montée est interminable. A nouveau nous y arrivons vers 17h. nouvelle balade agréable dans ce vallon de cortal rousso que nous découvrons. La piste qui suit s'avèrera effectivement enneigée jusqu'au col de puymorens: soulagement malgré quelques nécessaires poussées sur les bâtons.
Au total une sortie tout de même assez physique surtout par sa longueur. Sachez avec qui vous partez la faire.
Et si vous cherchez quelqu'un, je vous recommande Gilles... qui a beaucoup progressé depuis. |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Col de Puymorens (1904m), Pyrénées Orientales |
les montées : | 1700 m |
les efforts : | 18 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Cerdagne/Capcir
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vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS
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randos à ski à partir du refuge Estany Long |
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Auteur: D.Monniot
Date: jeudi 26 mars 2009 à 11h52 pouvez- vous me donner des idées de rando à ski , deniv 1000 a1500m à partir d' estany long ; j' y serai 2 jours mi-avril
merci
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d.monniot
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Re: randos à ski à partir du refuge Estany Long |
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Auteur: hervé
Date: vendredi 27 mars 2009 à 17h26
Dans les Encantats donc?
Le pic de Subenulls est un peu le must du coin, mais la fin est raide. Après tu as le pic de Contraix ou le tuc de Colomers, mais pas de sommet skis aux pieds. il faut être à l'aise en grosses dans le mixte. Et puis il y a le tuc de Ratera accessible à skis, mais de ce refuge, ça commence à faire loin...
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quand on ne peut rallonger la vie...
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Auteur: francois
Date: jeudi 19 mars 2009 à 13h59 Bonjour je fais beaucoup d'activité en montagne comme la randonnée ou le ski de rando et un peux d'escalade .
Je m'occupe de l'entretien des refuges et cabanes dans les PO.
Je cherche quelqu'un pour me faire découvrir l'alpinisme.
j'habite dans l'Aude et je vais plutôt dans les PO et
L ARIÈGE .
Je laisse mon MAIL si cela intéresse quelqu'un j'ai 29 ans et je suis en bonne condition physique .
fran********guariguenc@wanadoo.fr
--
FRANCOIS
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Auteur: Benjamin
Date: jeudi 12 février 2009 à 09h07 Bonjour,
Je suis dijonnais et je serai à Ax Les Termes la semaine prochaine.
Je voudrais faire découvrir cette activité de ski-alpinisme à qqs copains, si les conditions le permettent bien sur!
Que me conseillerez-vous comme sortie dans les +1000 dans ce coin là? Et y a t-il des spécificités au niveau sécurité dans les Pyrénées?
Merci d'avance
:)
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Auteur: hervé
Date: samedi 21 février 2009 à 01h04
j'étais en vacances la semaine dernière (je passe pas mon temps devant l'ordinateur, c'est juste un outil pour organiser mes propres sorties)
à brule pourpoint il me vient les pics de font nègre à proximité de l'Andorre, le pic de coume d'or, le pic dels pedrons et le pic de la mine.
quand on ne veut pas s'éloigner d'Ax, les sommets sont moins pour débutants.
spécificités ? la neige reste la neige, mais dans les pyrénées elle transforme en général assez vite, sous l'influence des vents d'ouest.
bon séjour
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quand on ne peut rallonger la vie...
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Auteur: herve
Date: dimanche 25 novembre 2007 à 22h35 Comme chaque saison, je propose à ceux qui ont des dispos en semaine d en profiter à la neige (sauvage)
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...il faut la rendre plus intense
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Auteur: hervé
Date: dimanche 05 février 2006 à 20h10 on revient d'une sortie débutants au montségu:
l'itinéraire de la vallée blanche était balisé, damé, et interdit aux randonneurs.
maintenant pour être tranquille il ne reste qu'à y aller en tout début de saison, avant que la station n'ouvre.
sinon neige poudreuse sur les versants nord, belle descente
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quand on ne peut rallonger la vie...
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