 total: 58818 m de dénivelée, 42 courses 
sorties ski-alpinisme avec l'ASUPS (anciennes courses)
Sortie du samedi 09 mai 1998, 1 journée Punta Suelza
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La punta suelza est située entièrement en Espagne, entre la crête frontière au nord, et le Cotiella au sud. C'est un lieu de prédilection pour les randonneurs pédestres l'été, mais un endroit sauvage l'hiver. C'était une course particulièrement longue avant l'ouverture du tunnel Aragnouet-Bielsa. Il fallait alors partir de la vallée de Rioumajou et passer le col d'Ourdissetou.
Aujourd'hui on part plutôt du village de Parzan. La piste peu carrossable monte dans une vallée assez encaissée jusqu'à la centrale d'ourdissetou. Si vous n'aimez pas votre voiture (et que vous vouliez en changer) vous pourrez éventuellement arriver jusque là au printemps, avant de chausser les skis. Sinon le parcours de la piste avec les skis sur le sac reste un morceau de bravoure.
On monte donc à skis jusqu'au lac d'Ourdissetou, d'où l'on part vers l'est, à flanc pour passer au pied d'une barre rocheuse. On trouve alors une large combe vers le sud ouest. Il est fréquent de trouver sur la droite de cette combe une énorme plaque de neige instable (sur des rochers glissants) Chaque fois que je suis passé, elle était déjà partie, mais son épaisseur est assez impressionnante. Méfiance donc, passez sur la gauche. La pente devient plus difficile à mesure que l'on approche du col sans nom entre suelza et fulza (tous ceux qui décrochent le font à cet endroit, il faut dire que lorsque l'on arrive de Parzan, skis sur le sac, la fatigue commence à se faire sentir, et il ne faut pas oublier la descente). On suit ensuite l'arête orientée sud est jusqu'à une série de gendarmes rocheux. Ceux ci se contournent facilement par le sud ouest. On arrive ainsi au sommet. Vous pouvez alors admirer la muraille de barroude, la vallée de pineta, les posets, le cotiella…
La descente dans ce coin sauvage, est sympathique, et l'on y croise pas grand monde. C'est une sortie assez dépaysante par rapport à celles du versant nord des pyrénées.
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la marche d'approche est beaucoup trop longue à pied ! | marie-pierre, christian et agnès |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Le village de Parzan, au niveau du panneau 'Lago d'Ordiceto 11km' sur la gauche peu avant d'arriver à Bielsa, Aragon |
les montées : | 1500 m |
les efforts : | 8 h 00 |
les cartes : | Editorial Alpina:Bachimala
1:50000 Aneto Posets |
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Sortie du samedi 14 mars 1998, 2 jours Taillon
Le Taillon, c'est un sommet presque facile. Facile parce que l'on peut atteindre le sommet skis aux pieds. Presque parce qu'avant d'en arriver là, il faut être passé par l'arête neigeuse que suit la frontière franco-espagnole, qui demande tout de même des qualités certaines d'équilibriste si on veut rester sur ses skis. Et les pentes sont raides des deux cotés. A pieds c'est bien sur plus facile, mais on s'enfonce plus.
Pour le départ, 2 solutions s'offrent à vous : soit la neige est basse, vous êtes courageux et vous partez de Gavarnie. Le sentier démarre derrière l'église, au bord du cimetière, et grimpe vers les balcons de Bellevue et la cabane du soldat.
Avant la cabane, vous montez vers la gauche, au sud vers le col des Sarradets. A ne faire qu'en conditions sures car l'avalanche qui emprunte ce trajet mais dans l'autre sens, est une des plus grosses des pyrénées.
Soit la neige est plus haute, ou alors vous êtes plus flemmard, et vous passez par la station de ski des Espécières (qui propose un forfait randonneur) En 2 coups de télésiège, vous voila au col des tentes, bien connu des amateurs estivaux du Taillon. Il faut alors rejoindre le port de Boucharo par une première traversée, puis traverser aussi sous les faces N des Gabiétous et du Taillon (expo aussi aux avalanches de purges après une chute de neige) Il vous reste ensuite à rejoindre là aussi le col des Sarradets.
Attention à nouveau, entre le col des Sarradets et le refuge du même nom, se trouve très souvent une très grosse plaque à vent.
Après une éventuelle pause au refuge, rejoignez la brèche (là vous êtes seul maître de votre destin, à vous de voir comment vous allez faire pour survivre) Passé la brèche, on prend à droite (vers l'ouest), en restant à distance des murailles surplombantes du pic Bazillac à cause du risque de chutes de pierres, et en direction du doigt de la fausse brèche. celui ci se passe mieux à skis sur son versant nord (alors que l'été c'est l'inverse) et c'est là que votre numéro d'équilibre va commencer.
Il se poursuivra jusqu'aux environs du Taillon. Lorsque vous décidez de lâcher cette crête pour attaquer le Taillon lui-même par son versant sud, gardez encore à l'esprit que l'itinéraire se termine au-dessus d'une barre rocheuse qui coupe tout le versant. attention donc si la neige est dure, chute interdite (alors qu'avant il faut voir)
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Cette sortie en résumé :
Point de départ : | L'église de Gavarnie (1365m) ou la station de ski des Espécières (1856m), Hautes Pyrénées |
les montées : | 1000 m |
les efforts : | 7 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Bigorre
TOP25 1748 OT Gavarnie |
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Sortie du dimanche 15 février 1998, 1 journée Pic de Bataillence
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cette sortie est souvent proposée aux débutants. Sans doute parce qu'elle n'est pas très longue et qu'elle offre des vues très intéressantes et belles sur de nombreux massifs des hautes Pyrénées et de l'Aragon. Il n'est pourtant pas particulièrement haut, mais il dispose de corridors laissant libre les vues dans de nombreuses directions.
il n'y a qu'un passage qui peut poser souci à certains au départ si la neige est dure, mais il reste toujours le choix de mettre les crampons |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Parking de l'entrée du tunnel Aragnouet-bielsa (1820m) dans les Hautes Pyrénées |
les montées : | 900 m |
les efforts : | 4 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Bigorre
TOP25 1748 ET Neouvielle
1:50000 Aneto Posets |
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Sortie du dimanche 18 janvier 1998, 1 journée Puigmal
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Depuis Toulouse, le Puigmal représente déjà un trajet relativement long. Aussi le groupe, qui avait trouvé moyen de s'héberger à proximité, s'était retrouvé à Ax les thermes à 6h30. à cette date, les autres massifs pyrénéens avaient du mal à nous attirer, faute de neige.
Nous sommes arrivés à la station de ski d'Err Puigmal alors que le jour se levait à peine, évitant ainsi de remonter le flux des pistards dont nous utilisions pour une part l'itinéraire (La réglementation ne vous autorise, comme skieur de randonnée, qu'à traverser les pistes de ski. Normalement vous ne pouvez suivre un de ces tracés. Donc en cas de collision avec un skieur débutant, vous serez responsable à priori, comme obstacle mobile)
Puis nous restons dans le thalweg que la piste quitte enfin, et nous remontons directement vers la Tosa del pas dels Lladres, sur la crête frontière. Nous avons alors de très belles vues sur les massifs espagnols baignés de brumes matinales, qui se terminent vers l'est en laissant deviner la méditerranée.
A mesure que nous parcourons cette arête vers le sommet, le vent se lève. Toute cette partie a été facile, mais sous le sommet, les choses se compliquent. La pente se redresse nettement, et se couvre ça et là de plaques de glace, dont le maillage se resserre à l'approche de la fin. Certains sont obligés, près du but, de passer les skis sur le sac et de sortir les crampons. Les plus acrobates (ou les plus flemmards, ou encore les plus casse-toi-la-gueule-en-ski ?) s'en sortent jusqu'à la fin avec les couteaux à glace, au prix de conversions funambulesques, et au risque de tout redescendre avant l'heure prévue.
Pendant ce temps, le vent a encore forci au sommet. Heureusement celui ci offre quelques abris par ses formes plus ou moins accidentées, ce qui nous permet d'éviter la précipitation pour redescendre. On ne peut se tromper, il s'agit bien d'un sommet catalan. La bannière sang et or est de rigueur, et la fréquentation ce jour là est dans une large majorité de langue espagnole (je vous laisse deviner l'ambiance, avec les interpellations couvertes par le vent)
Nous redescendons le versant ouest en tirant un peu vers le petit Puigmal de Segre pour trouver des pentes un peu plus sud, par le froid qu'il fait. La neige, très ventée, est cartonnée et certains tombent dans les chausse-trapes qu'elle tend parfois. Mais tout cela se passe dans la bonne humeur.
Après un parcours seuls dans le thalweg de la Ribera d'Err, nous retrouvons notre piste du matin, maintenant encombrée des skieurs de la station. Cette fois, ils vont dans le même sens que nous, ça réduit les risques de collision. |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Parking de la Station de ski d'Err-Puigmal (1832m) Pyrénées Orientales |
les montées : | 1080 m |
les efforts : | 5 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Cerdagne/Capcir
TOP25 2250 ET Mont-Louis |
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Sortie du mardi 15 avril 1997, 4 jours tour du cirque de Gavarnie
Cette année là (ou du moins cette semaine là, car il a neigé la semaine suivante) il avait fallu chercher la neige assez haut. Pour éviter les traversées de vallées déneigées, nous nous sommes décidés pour le tour du cirque de gavarnie.
Cela commence par la montée au plateau de pailla, skis sur le sac, et nous n'avons trouvé la neige qu'après le refuge des espuguettes. La montée jusqu'à la hourquette d'Alanz était en neige pourrie (comme tous les ans à cette époque à ce qu'il semble, vous êtes prévenus) Nous sommes arrivés à la hourquette en fin d'après midi. Comme la journée était bien avancée, nous avons bivouaqué dans le cirque d'Estaubé, face au lac des Gloriettes, à mi-chemin entre la hourquette et le couloir de Tuquerouye.
Le lendemain, petite journée. La montée du couloir de Tuquerouye nous a fait arriver à la brèche du même nom vers 14h. il était donc bien tard pour entamer la montée vers le col du cylindre. Ce fut une après midi de sieste au refuge de Tuquerouye, alors non rénové. Il n'y avait qu'une salle d'utilisable, dont le plafond laissait d'ailleurs passer un filet d'eau au goutte à goutte (bien choisir sa place pour la nuit) Il semble que les choses soient bien améliorées depuis.
Levés à 5h00, non sortons du refuge vers 6h30 alors qu'il fait encore nuit. La descente coté sud de la brèche, très caillouteuse, est donc prudente avec les sacs encore si chargés. A mi-hauteur de cette descente, nous pouvons chausser les skis, mais la neige durcie par la nuit est carrément désagréable à skier, avec des pénitents formés par la fonte, qui empêchent de placer ses virages où l'on veut.
En face, pour la remontée vers le col du cylindre, la neige exposée déjà au soleil, s'attendrit rapidement permettant de remettre les peaux sous les skis après une montée entamée à pieds.
Arrivés au col du cylindre nous croisons des français qui passent dans l'autre sens. Ils nous donnent une météo récente : il semble qu'une perturbation soit prévue pour le lendemain soir, avec des chutes de neige. Entre un bivouac forcé dans la tempête sur les hauteurs du cirque (façon chasseurs alpins, les trois randonneurs de la Vanoise n'ayant pas encore fait la une à cette époque) ou la trace directe vers le refuge des Sarradets en oubliant tous projets de sommets du cirque, la majorité du groupe, (deux voix contre une) se prononce pour la seconde option. Nous avons devant nous une longue journée sur les vires sud du cirque de Gavarnie, qui nous amène vers 20h30 au refuge (l'hiver on y entre par une fenêtre équipée a l'extérieur d'une échelle)
Nous sommes seuls. impressions encore une fois, de bout du monde.
Lever tardif, vers 9h00. Il nous reste la seule descente qui sera réellement agréable à faire, sur une neige transformée, jusqu'à la cabane du soldat (attention à tenir l'azimut pendant la descente, sinon on arrive très facilement au-dessus de barres rocheuses d'une quarantaine de mètres de haut, et le bon passage n'est pas si large)
le reste n'est plus qu'une descente à pieds par le plateau de Bellevue, bien connu des touristes baladeurs l'été.
(la fameuse perturbation n'était toujours pas là, mais il était vrai qu'il a beaucoup neigé par la suite, car un autre groupe de la fac a suivi ce parcours dans l'autre sens la semaine suivante et a trouvé beaucoup de neige récente) |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Le village de Gavarnie (1365m), Hautes Pyrénées |
les montées : | 2400 m |
les efforts : | 21 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Bigorre
Editorial Alpina:Ordesa
TOP25 1748 OT Gavarnie |
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vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS
Le ski-alpinisme s'adresse à des skieurs ayant une très bonne connaissance du milieu montagnard. A défaut, l'improvisation vous met en danger.La lecture de ces pages ne vous dispense pas d'être encadré par une personne formée et expérimentée, capable de choisir la course convenant au niveau des participants, et d'adapter l'itinéraire sur le terrain pour en éviter les dangers inapparents pour vous ou pour les autres
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