 total: 58818 m de dénivelée, 42 courses 
sorties ski-alpinisme avec l'ASUPS (anciennes courses)
Sortie du dimanche 06 avril 1997, 1 journée Pic de Lustou
Ce sommet se caractérise par une vue très variée sur de nombreux massifs (Luchonnais, Gavarnie, Vignemale, Néouvielle, Barroude). Par contre, il demande une expérience certaine de la montagne car la fin se déroule sur une arête, et demande donc de ne pas être trop facilement impressionnable par ce genre de terrain (avec en plus des chaussures de ski aux pieds)
Le parcours de cette arête n'est pas trop aérien (encore que dans ce domaine, la subjectivité ait une place immense) mais demande une quinzaine de minutes.
L'autre paramètre dont il faut tenir compte est que souvent en plein hiver, la route est coupée par des avalanches, et si vous attendez trop longtemps la fonte (pour approcher suffisamment près en voiture) la neige remonte d'autant au-dessus de votre point de départ, obligeant au portage des skis.
Notez d'ailleurs que cette route est interdite en hiver (PV à 900F)
Il faut donc bien choisir son moment pour profiter au maximum de cette sortie, d'un point de vue de skieur en tout cas.
Si vous voulez profiter pleinement de la vue, sans vous contenter de ne voir que 'des montagnes', je vous recommande d'emmener la carte au 1:50 000 pour repérer au moins les sommets les plus connus. Ils sont pléthore à repérer (Posets, Fulza, Mont Perdu, Néouvielle, Vignemale, Balaïtous... prévoyez du temps pour les repérer tous !)
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Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Le pont au bas du thalweg de la piarre (1503m, couloir d'avalanche) au dessus des granges de Frédancon, dans la vallée du Rioumajou, Hautes Pyrénées |
les montées : | 1000 m |
les efforts : | 5 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Bigorre
TOP25 1748 ET Neouvielle |
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Sortie du dimanche 30 mars 1997, 1 journée Pic de Serrere
au départ nous partions pour rire dans de larges couloirs a proximité du col dels meners (col entre le serrere et le pic de la cabanete local). et ce couloir a été parcouru si vite qu'à 11h nous avions déjà fait la descente.
Le serrere nous paraissait assez lointain à l'oeil nu, et nous avions déjà (et d'autre groupes aussi) échoué en tentant d'y parvenir par mauvais temps, mais sur la carte cela semblait raisonnable en tentant un nouvel itinéraire (du moins nouveau pour nous). nous avons donc tenté le coup et à 14h nous pouvions effectivement entamer sa descente. le versant E nous a plus attiré (après tout, nous étions venu chercher de la pente raide, alors autant continuer.
La neige commençait à être un peu lourde, alors nous n'avons pas trainé pour descendre. pour rentrer ensuite, nous avons empruté les couloirs déjà moins raides qui descendent du col dels meners. même s'ils sont moins impressionants, on y retrouve tout de même cette impression d'enfermement spécifique au couloir.
nous c'était en fait un groupe de deux : avec moi il y avait Yannick P. j'apprécie ces sorties intimistes en petit groupe, cela renforce cette impression d'être seul au monde.
(cela est particulièrement difficile à réaliser certains jours où les motoneiges sont de sortie. on les entends alors de loin et elles vous crée une ambiance toute autre tout au long de la journée) |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Extremité (1900m) de la route quittant le village de Ransol vers le nord. Prendre à droite après El Tarter, Andorre |
les montées : | 1400 m |
les efforts : | 6 h 00 |
les cartes : | 1:50000 haute Ariege/Andorre
TOP25 2148 OT Vicdessos |
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Sortie du samedi 01 mars 1997, 1 journée tour du Pic de la Mine
au départ nous partions plutôt pour aller au sommet du pic. et puis entre-temps, et après quelques exercices d'arva, nous avons décidé de passer le port de bénasque et d'aller faire un tour sur le versant sud.
Nous sommes donc descendus en Espagne jusqu'à la limite neige herbe, puis une courte remontée nous amène vers le port de la picarde pour retrouver le versant français. |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | L'Hospice de France (1385m), extrémité de la D125, au sud de Bagnères de Luchon, Haute Garonne |
les montées : | 1300 m |
les efforts : | 7 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Luchon
TOP25 1848 OT Bagneres-de-Luchon
1:50000 Aneto Posets |
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Sortie du samedi 08 février 1997, 2 jours pedros et carlit, couloirs O
Un week end orienté vers les couloirs. A force de venir faire des traversées, des sorties débutants et des tentatives de raid dans le coin, il y a des couloirs qui attirent l'œil, même si on en parle peu dans les couloirs de l'UPS. Et on finit par se persuader de venir spécialement pour eux, pas comme ceux qu'on regarde une fois, comme ça au cours d'un raid, mais qu'on ne viendra jamais parcourir.
Ces deux là, quand on va à la Coume d'Or, on ne voit qu'eux. Il y a celui du Pedros devant lequel on débouche en arrivant à la portella de la coma d'en garcie. Cette face du Pedros n'est que couloirs, certes, mais le central semble toujours valoir la peine. Les autres paraissent un peu étroits, et finissent pour la plupart par des passages plutôt rocheux. Et il y a celui du Carlit. Le Carlit! En arrivant au sommet de la Coume d'Or, il occupe quasiment tout le paysage. Son couloir O est sur le parcours de la trace catalane, qui l'emprunte à la montée.
A un moment où l'enneigement nous paraissait favorable, nous sommes donc partis pour le col du puymorens. Arrivés à la portella de la coma d'en garcie, nous laissons la voie normale de la Coume d'Or, pour descendre au pied du Pedros. Tout ce versant est encore à l'ombre, et la neige est cartonnée, irrégulière, soufflée par le vent pour former des barcanes. Plutôt désagréable tout ça.
Au pied du couloir, nous vidons les sacs de tout superflu (matériel de bivouac pour ce soir) que nous laissons dans des sacs poubelle entre quelques rochers. Il ne reste plus qu'à arriver là haut, entre les deux sommets du puig Pédros (le nom varie suivant les cartes).
Nous en profitons bien sûr pour aller sur ses deux pointes sommitales. Celle située au nord est la moins élevée mais la plus facile d'accès (hasard !). L'autre demande quelques précautions et le 'pied sûr' sur un passage raide et plus ou moins englacé.
De retour au couloir pour la descente, la neige est irrégulière, non transformée, rarement agréable. Mais c'est encore le plein hiver, donc pas la saison pour descendre les couloirs. Nous n'avons que ce que nous cherchons. Malgré tout, une fois au pied, nous sommes enthousiastes, (comme toujours quand on se relâche après un moment de concentration).
Mais le week end n'est pas terminé. Il nous faut récupérer nos affaires, et repartir vers le Carlit. La journée est avancée. La neige très humide nous porte peu pour passer la portella roja, dont l'accès est bien raide à notre goût après les efforts déjà fournis. Nous l'atteignons enfin vers 17h. il faut encore descendre vers le lanoux, et le traverser pour chercher une cabane de l'autre coté. Il est suffisamment glacé pour passer dessus ce jour là (ça n'est pas une règle) heureusement car le jour baisse quand nous y arrivons. Le Lanoux traversé en 4° vitesse, nous cherchons la cabane isolée indiquée par la carte. Nous la trouvons à la nuit tombante (ouf). Elle n'a pas de porte mais une tôle ondulée que l'on appuie sur le mur pour tenter de minimiser les courants d'air. L'atmosphère y est humide, et un pilier au centre de l'unique pièce réduit l'espace disponible. Il y a à peine la place pour nous deux. Nous passons une nuit glaciale dans le courant d'air de la porte.
Le lendemain, nouveau lever à 6h pour repartir pour le Carlit. Le doute le plus épais plane. On ne va jamais y arriver, autant rester couchés. Et puis nous partons tout de même, on verra bien jusqu'où nous irons. Au cours de la montée, les doutes reviennent toujours. Le puig Castel Isard nous tente. Il semble tellement moins haut que le Carlit. Et finalement comme d'habitude, on finit par y arriver. Il y a déjà du monde au sommet. Nous jouissons de la vue vers le Canigou ce qui nous donne d'ailleurs la confirmation que c'est bien lui qu'on voit depuis le Montmalus en Andorre, ou depuis la Coume d'Or. Un doute de plus est levé. Nous en profitons aussi pour essayer de voir l'itinéraire de retour au col de Puymorens, car nous voulons évidemment éviter de repasser par le vallon d'en garcie (bonjour les remontées). Vu d'ici, la piste du cortal rousso (que nous ne connaissons que sur la carte) semble enneigée, on tentera le coup.
Le couloir du Carlit est particulier: il n'est pas droit mais décrit un S. au départ on a donc l'impression qu'une chute se terminerait sur ce tremplin donnant on ne sait sur quoi, au lieu de prendre la courbe à droite.
Après le couloir, le reste de la descente est une aimable balade entre les rares pins, jusqu'à la cabane. Après une pause casse croûte et partage d'impressions, nous récupérons nos affaires, et direction la portella de Lanos. Cette dernière montée est interminable. A nouveau nous y arrivons vers 17h. nouvelle balade agréable dans ce vallon de cortal rousso que nous découvrons. La piste qui suit s'avèrera effectivement enneigée jusqu'au col de puymorens: soulagement malgré quelques nécessaires poussées sur les bâtons.
Au total une sortie tout de même assez physique surtout par sa longueur. Sachez avec qui vous partez la faire.
Et si vous cherchez quelqu'un, je vous recommande Gilles... qui a beaucoup progressé depuis. |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Col de Puymorens (1904m), Pyrénées Orientales |
les montées : | 1700 m |
les efforts : | 18 h 00 |
les cartes : | 1:50000 Cerdagne/Capcir
TOP25 2249 OT Bourg-Madame |
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Sortie du samedi 04 mai 1996, 2 jours Aneto
cette fois là, nous sommes passés par l'Espagne en faisant le grand tour pour arriver à bénasque. l'hospice de bénasque a été restauré, et attire de nombreuses voitures dans ses environs.
il y a d'abord une longue partie, par le plan des étangs, à peu près plate pour arriver sous le refuge de la rencluse. celle là, elle est tout de même plus facile à ski nordique. puis la montée se fait quasiment d'une traite jusqu'au portillon supérieur. (on peut aussi en prendre un plus bas à ce qui se dit). nous n'avons pas traîné au refuge de la rencluse car notre intention était de bivouaquer au niveau du portillon supérieur.
il y avait aussi trois espagnols qui couchaient sous la tente et avait l'air de nous prendre pour de doux dingues à nous voir creuser la neige. puis ils nous ont prêté une pelle. le lendemain comme nous démontions tout, ils ont tout de même été étonnés de l'espace disponible dans cette tute comparée à la tente.
levés à 5h30, nous étions prêts 1h plus tard, tout juste assez tôt pour nous faire rejoindre par les premiers en provenance du refuge de la rencluse qui étaient partis à la nuit.
arrivés suffisamment tôt au pas de Mahomet, nous avons pu le passer alors qu'il n'était pas encore trop encombré. heureusement car il y des fois où il semble que l'on se bouscule carrément pour passer.
la descente a été très bonne dans la moitié supérieure car il avait neigé dans la semaine, neige poudreuse donc. puis, disons dans la moitié inférieure, la neige avait subi le dégel regel. elle était dure pour commencer, avec des rails ne demandant qu'à vous déséquilibrer avec le sac 'armoire' sur le dos. encore plus bas, vous vous doutez déjà que nous trouvons une neige très humide, chargée d'eau, très lourde donc et plutôt fatigante. après tout nous sommes au mois de mai, et la situation est donc normale. nous n'avons pas à nous plaindre, après le début de descente dont nous avons profité.
Il nous reste encore ce loooonng plat à parcourir jusqu'à l'hospice de bénasque où nous avons la voiture. il y en a au moins pour une heure. tenez en compte dans vos efforts lors de cette sortie |
Cette sortie en résumé :
Point de départ : | Hospice de Vénasque, Aragon |
les montées : | 1300 m |
les efforts : | 9 h 00 |
les cartes : | Editorial Alpina:Maladeta-Aneto
1:50000 Aneto Posets |
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vous trouverez toujours un moniteur pour d'autres sorties, tous les jeudi soir à partir de 19h30 en saison
le local est dans le couloir, sous les amphis Curie et Langevin à l'UPS
Le ski-alpinisme s'adresse à des skieurs ayant une très bonne connaissance du milieu montagnard. A défaut, l'improvisation vous met en danger.La lecture de ces pages ne vous dispense pas d'être encadré par une personne formée et expérimentée, capable de choisir la course convenant au niveau des participants, et d'adapter l'itinéraire sur le terrain pour en éviter les dangers inapparents pour vous ou pour les autres
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voir le texte de la fédé
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